Villes/Rennes/Travailleurs debouts/CR/CR 25 mai 2016

TITRE DU COMPTE RENDU

CR 25 mai 2016

Un travail en réseau... Quelles associations, lieux, personnes ressources ?

Une possible mise en commun des actions et rendez-vous / débats / conférences autour de la thématique du 'travail' et des solutions à apporter pour sa possible réorganisation au sein de nos sociétés.

Une membre d'Attac Rennes était présente et nous a exposé la démarche (actuelle) d'autoformation – éducation populaire de l'association : parallèlement à sa participation active dans la lutte contre le projet de loi travail, le groupe a réalisé un travail de décryptage du projet général dans lequel il s'intègre avec l'aide d'économistes et de juristes et entamé un cycle d'information et de réflexion critique sur différentes propositions et perspectives portées par diverses organisations en matière d'emploi, de travail, de revenu... qui sont autant de projets politiques : revenu de base du Mouvement français pour un revenu de base, revenu inconditionnel de Baptiste Mylondo, dotation inconditionnelle d'autonomie des Décroissants, salaire à vie du Réseau salariat, nouveau statut du travail salarié et sécurité sociale professionnelle de la CGT, autogestion, économie sociale et solidaire...

Elle propose aux personnes qui le souhaitent de participer aux prochaines réunions qu'Attac organisera sur ces sujets (elle transmettra les lieux et heures dès que fixés) et leur suggère de se rapprocher d'autres organisations qui réfléchissent également à ces questions, notamment :

- EELV : présentation parallèle du revenu de base et du salaire à vie lors de la Journée régionale de printemps du 30 avril 2016 ; Pour ou contre le revenu de base ? débat avec Chloé Jaguin du Mouvement Français pour un Revenu de Base (POUR) et Jean-Marie Harribey économiste co-président du conseil scientifique d’Attac (CONTRE) lundi 13 juin à 20h 15 à la MIR ;

- le Forum social des quartiers (FSQ) dans le cadre de ses Ciné Rencontres s'est récemment intéressé aux nouvelles formes d'organisation du travail (documentaire : Le bonheur au travail) ;

- le collectif Les Jours heureux qui mène un travail de sensibilisation sur le programme du Conseil national de la Résistance (CNR) et la Sécurité sociale (notamment).

Discussion sur les causes et les conséquences des mouvements actuels (manifestions contre la loi El-Khomri, mobilisations Nuit Debout, grèves dans différents secteurs, convergence de luttes inter-professionnelles,…)

Il est évident qu'il n'y a pas de 'crise' pour tout le monde – pas pour les patrons du CAC 40 en tous cas ! La crise n'est pas la disparition de la richesse mais sa répartition autrement ! Quelles sont les raisons de ce fossé entre :

- population-travailleurs salariés- indépendants public-privé --> peu ou pas de vue sur les mécanismes à grande échelle + ne sont pas associés au processus décision
- chefs d'entreprises, politiques, banquiers-traders ? économistes --> leurs préoccupations se trouvent dans les hautes sphères de la macro-économie

Les multinationales mènent la danse et font valoir au près des politiques le fait que nous sommes en concurrence avec le reste du monde et que les salariés ne sont pas compétitifs avec les autres salariés des autres pays. Une suggestion est : pourquoi pas organiser des rencontres-débats avec des intervenants, des associations, des professionnels (psychologues, sociologues, …), des syndicats,….

Appel d'Alès → convergence syndicale pour construire l'après-lutte contre la loi El-Khomri (je n'ai pas trouvé d'information sur internet → se rapprocher de la lutte inter-pro pour avoir de plus amples informations)

Voir : https://nuitdebout.fr/blog/2016/05/21/appel-pour-une-coordination-nationale-des-assemblees-de-lutte/ https://brest.mediaslibres.org/spip.php?article407

Mise en place d'un point écoute pour accueillir la souffrance au travail ?

Lors des précédentes réunions nous avons entendu différents témoignages tels que : « Quand j'arrive au travail, je coupe le moteur et je pleure. ». Ceci amena a dire que nuit debout devait proposer des actions en réponse. Il fut aussi évoqué le cas du collectif victimes pesticides Ouest, un exemple de prise en charge collective d'un cas extrême de souffrance au travail engendré par la course folle au profit : Tryscalia (Coopérative agricole) → pour faire des économies d'électricité, ils ont arrêté de ventiler les silos de stockage de céréales. Résultats : les récoltes moisissaient et ils ont dû asperger le contenu des silos de pesticides car ils étaient hors de question de ne pas vendre la marchandise. Produit des récoltes empoisonné + employés sacrifiés et rendu malades (problèmes respiratoires, intoxication,...) cf. http://victimepesticide-ouest.ecosolidaire.fr/ et https://www.facebook.com/victimepesticide.ouest/

La reconnaissance du « burn-out » comme maladie professionnelle n'est plus encadrée par la sécurité sociale ? → information à vérifier.

Un manque est constaté → celui de la formation d'un groupe d'éducation populaire qui aborderait des informations simples en fonction des demandes.