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Compte rendu du Groupe de Parole sur «le travail » du Dimanche 17 Avril


AG pour présenter le mouvement nuit debout, puis présentation du groupe de parole sur le travail (d’où est venu l'idée) et enfin proposition sur l'échange du jour ( Paroles libres puis on en ressort les idées et enfin proposer des petits groupes pour échanger sur ces idées.)

Paroles libres, les idées, les expériences, les différentes problématiques :

  • Le handicap au travail est évoqué, en particulier le handicap psychique, c'est une question rarement abordé… Chômeurs, retraités… quand on ne colle pas au monde du travail, nous ne sommes plus considéré comme « utile »
  • les attaques incessantes sur ce qu'on appelle « l'emploi », les mots ont leur importances. Définition de l'emploi ? Du travail ? Les « non productifs » ? La question d'un salaire à vie peu importe ce que l'on « produit » (quantifiables ou non…) Nous sommes tous producteurs de valeurs.
  • Un ouvrier agricole bio, qui est passé par plusieurs petits boulots qui ne lui plaisait pas pose la question : quel travail veut-on ? Un travail ou on est heureux, un travail qui nous correspond, ou l'on se sent à l'aise Nous somme dans une société ou le management (modèle anglo-saxon en particulier) fait pression en nous disant que ce sue nous produisent est bon, il faut être positif, il pousse a être productif.
  • Le terme « travailleurs » donne une image d’ouvriers d'usine des années 50/70 avec un bleu ou une blouse, ou nous ne nous reconnaissons pas dans ce terme. Il y a des « métiers à la con » (service public ou privé, les administrations…) qui sont des emplois occupés malgré eux. Quel sens donné à son travail ?
  • Quelles sont les représentations sociales véhiculées pour certains métiers ? Les personnes qui nettoient, balaient, ramassent les ordures → il y a une dévalorisation de ces différents métiers. Dans les anciens termes il n'y avait pas de « sous-métiers ».
  • Expérience qui marque, témoignage : le travail consistait a de la sous-traitance de secrétariat médical : objectif était de répondre en 77sec a la demande du patient à l'autre bout du fil, sans avoir de contact ou même de savoir ou se trouve le ou les médecins pour qui ils sous-traitaient. La personne s'est retrouvé avec une patiente au bout fil qui avait peur que son fils passe à l'acte car il était dépressif, la responsable qui était là a pris le « relais » en répondant à la dame qu'elle allait en parler au médecin et a raccroché…
  • Des conditions de travail dégradantes qui vous dépossède de votre coté intellectuel et affectif, nous sommes des machines, devoir faire du chiffre en qualité.
  • Les personnes qui avant d'aller bosser restent dans leurs voitures quelques minutes te craquent, pleur en silence, puis vont commencer leur journée sans en parler à personne ; les arrêts de travail qui augmentent, qu'est ce qui ne va pas dans l'entreprise ? Qu'est ce qui est caché par le patron ? Une pressions du capitale ? La perte de son boulot ? Un écrasement par le travail, la souffrance au travail.
  • Il n'y a pas de moment pour dire quand ça ne va pas, pas de lieu, on fait comment ?

Le travail est diviser, chacun doit faire sa part et dans certaines boites faire mieux que les autres. Alors que ce travail pourrait être collectif (ex : prof qui bosse un tout un week-end pour préparer son chapitre alors qu'il pourrait se retrouver avec d'autre collègue pour le faire) le travail est INDIVIDUALISER. Nous sommes isoler, il n'y a pas d'échange de ce que nous faisons, du résultat. Il pourrait y avoir des définitions collectives des tâches a effectuer.

  • Témoignage : une personne qui bossait en usine ou il y a eu 2 suicides. Le travail était évaluer, le management imposait a des « sous-chefs » d'évaluer les groupes par des couleurs. La personne s'est exprimé en disant que ça ne lui plaisait pas, qu'elle ne se sentait pas à sa place en faisant ça. En réponse de la part des managers, elle s'est entendu dire : «  Tu n'est pas là pour réfléchir ! »
  • il n'y a plus beaucoup d'échange entre collègues, également entre personnes différentes hiérarchiquement dans une entreprise. Le coté humain n'existe plus. Vaut-il la peine de rester triste, dépressif, avec des idées noires et se dire au moins j'ai un travail, je n'ai pas a me plaindre…
  • La racine du travail est dure. Il ne faut pas accepter des conditions iniques qui sont dans les boites ? Il faut peu être mieux chercher une boite ou le salaire un moins important mais ou ce que l'on fait a un sens, est humain.
  • La question de l'évaluation est abordé : coiffeur, garagiste, entretien téléphoniques : on vous prévient que vous pouvez être contacter par la suite pour évaluer le travail fourni. Une impression de retour en arrière sur la banc de l'école avec une évaluation encore présente. Le travail peu être évaluer mais plutôt collectivement qu'individuellement. On ne peu plus bien faire son travail en voulant faire toujours plus de profit.

Petit récapitulatif des idées qui sont ressorties lors de ses interventions pour proposer de petits groupes d'échange:

1- Un groupe sur la souffrance au travail, l'organisation du travailleurs

2- Le sens du travail- la valorisation des métiers (faire un métier qui nous plaît ou juste avoir un travail pour participer à la société) Personne d'intéressé.

3- Faut-il être travailleurs pour être reconnu socialement ?

4- Le handicap au travailleurs

5- Revenus de base – Salaire à vie

6- Que faire en termes d'actions à Rennes sur ce qui ressort des différents groupes.

7- Le travail n'existe pas.

Les personnes présentes se sont donc diviser en petit groupe pour échanger sur ce qu'ils les intéressaient.