Villes/Saint-Céré/AG du 6 mai

Vendredi 6 mai 3° Nuit Debout à St-Céré

Moins de participants (un peu plus d'une quinzaine) pour cette troisième Nuit Debout mais une discussion plus structurée avec deux points d'ancrage : le local et l'organisation politique à tous les niveaux (communal, départemental, régional et national).

A propos du "niveau" local : comment développer les circuits courts et la production en bio ? i

Installer des jeunes agriculteurs (non descendants de famille d'agriculteurs) mais il est compliqué de trouver des terres…

D'où le questionnement : à propos du plan d'occupation des sols (PLU), arrêter le "mitage" des terres agricoles autour des villes grandes et petites...

Dans certaines villes les élus acquièrent des terres et installent des maraîchers en bio qui fournissent, en autre, la restauration collective de la ville... Il faut une volonté politique qui entraîne tout le monde.

Développer la consommation des produits bio : difficulté "la bio c'est plus cher"

Plus cher mais pas toujours, par exemple pour les légumes de saison.

D'autre part cette affirmation est à courte vue : 1kg de viande quelconque n'a pas la même valeur nutritive qu'un kg de viande bio, la viande lambda contenant beaucoup d'eau, elle coûte plus cher (on en achète plus au poids qu'il n'en faut en valeur nutritive) ; de même pour les yogourt, etc...

De plus, beaucoup de produits non-bio contiennent, en plus, des colorants, des sucres, des graisses, du sel, etc... qui peuvent entraîner des problèmes d'obésité, cardio-vasculaires, etc... Ils sont donc moins chers mais leurs coûts induits et invisibles pèsent à long terme sur le budget global de la population (santé, éducation, écologie entre autres).

Sans compter la situation du paysan obligé de produire beaucoup pour une rémunération bien maigre. Il faudrait donc déconstruire l'affirmation "Le bio c'est trop cher" – ce qui n'est pas une mince affaire !

A propos du fonctionnement des institutions politiques :

Assister aux conseils municipaux, bien sûr : mais dés qu'il s'agit de petites villes (+ de 3 500 habitants) dans lesquelles des listes plus politisées s'affrontent, la liste majoritaire laisse peu de place aux oppositions du fait du scrutin majoritaire à deux tours avec la "prime majoritaire" - qui accorde d'emblée la moitié des sièges à la première liste et répartie l'autre moitié à proportion des voix obtenues.

Ce problème se retrouve à tous les niveaux, département, région, état : une forte dose de proportionnelle à tous les échelons permettrait à chacun de se sentir mieux représenter et donnerait davantage envie de s'impliquer dans la vie politique...

La discussion continuera vendredi 13 mai...sous la Halle de St Céré à partir de 19h, apporter des petites choses à grignoter que nous placerons au centre du cercle ...et des coussins si vous voulez être assis.