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Villes/Toulouse/AG du 73 mars

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AG du 73 mars (12 mai) 18H30

modératrice : Léonie facilitatrice : Laure tours de parole : Clara chronomètre : Gaëlle crieurs : Gérard – Marie

les parties en italiques sont de la preneuse de notes

Léonie : programme de la soirée : AG → 19H30, ateliers → 21H

Jean-Pierre : en ce moment sur la place, à côté de nous, action sur la Colombie. Les indiens d'une zone désertique du nord-est sont victimes de l'exploitation d'une mine de charbon, par l'accaparement de l'eau en détournant les rivières. Plus de 4000 enfants sont déjà morts de faim et surtout de soif. La Colombie et les Etats-Unis ont des accords de libre échange. Un compagnie nord-américaine réclame 12 milliards à la Colombie qui empêche l'exploitation d'une réserve naturelle.

Emma : demande si elle peut faire une photo de l'assemblée pour support de dessein ou peinture. Pas d'opposition. Que s'est-il passé hier après la libération des copains incarcérés ?

Paulo (militant DAL) Petit retour sur une action pendant la manif. Il y avait rue Bayard une action contre une expulsion. Une famille avec un enfant de 3 ans. Des manifestants ont prêté main forte. Un surplus d'hébergement a été obtenu. C'est ce qu'accorde généralement la préfecture pour essouffler le mouvement. Appel du DAL : 10H place St-Etienne demain ? La préfecture n'applique pas la loi sans rapport de force.

A nouveau demande d'infos sur la fin de manif par Léonie.

Pablo : info de 2 RG. Faut-il avoir confiance ? 9 interpellations.

?: a perdu un ami, Sébastien Marty, devant la Halle aux Grains dans la manif. Pas de nouvelles depuis ; Signalement : grand, mince, polo bleu, cheveux raides, lunettes.

Simon : a trouvé l'action qui a permis de faire libérer les potes assez merveilleuse. Unis et solidaires, on peut faire bouger les choses.

Julien : absent à la manif, mais a les n° de plaques de 2 voltigeurs, s'il il y en a que ça intéresse.

?: les voltigeurs ont arrêté une personne. On en voit de plus en plus. Pour lui, les copains n'ont pas été libérés grâce à la manif, mais parce qu'ils sont un peu connus

?: beaucoup de débats sur les flics mais on ne sait pas trop quoi faire. Au métro Verdier, ils ont balancé des lacrymo, ce qui a fait des victimes étrangères à la manif. Pour elle, ils n'obéissent pas seulement aux ordres.

crieuse (Marie) : beaucoup de personnes ne sont pas équipées pour les manifs. Chaussures adaptées, écharpe ou pull, sérum (à faire tourner). Rester groupés lors des charges, ils ne vont jamais très loin. Le métro gazé, est-ce normal ? Fait-on une action comico pour les interpellés d'aujourd'hui ? Gaëlle : le mouvement s'intensifie. Proposition de clowns pendant les manifs. Utilisés par les zadistes, ils font tampon entre flics et manifestants en désamorçant la situation. Lucas : est là ce soir grâce au patron d'un bar de la place Dupuy qui les a laissé se réfugiés et a fermé les portes aux flics. Son pote a été arrêté, a transmis tous les documents à la legal-team. Se protéger, même si on passe pour des casseurs.

Clarisse : info : seconde motion de censure au 49.3 refusé.

?: aujourd'hui a été une expérience pratique. Le nombre peut faire plier. Augmente sa conviction de faire croître le mouvement grâce à d'autres secteurs. Peut-être possible après le 49.3. Cheminots, routiers etc .Il faut tracter devant les sites industriels. Il y a en fait des centaines d'arrestations. RDV commission convergence des luttes.

Xavier : précise que nous ne sommes pas en démocratie mais en république. Pour les médias, nous sommes des branleurs qui ne veulent pas bosser. D'où sa proposition pour répondre à la guerre médiatique : manifester en costards-cravates.

Christelle : semaine très dure. Chargée en émotions, tensions et colère. Elle comprends ces réactions, mais il faut rester bienveillant envers soi-même et son état de fatigue qui nous laisse guider par émotions et colère. Ne pas culpabiliser à lâcher un peu. Relayer ceux qui sont toujours là. Ne pas laisser son égo prendre le pouvoir. Rester à l'écoute de soi et des autres. Ne pas se laisser épuiser émotionnellement.

Tony : vide un sachet de lacrymos et grenades de désencerclement récupérées sur la manif place Dupuy. Armes autorisées avec Sarko. Servent à blesser. L'utilisation de gaz lacrymogène est interdite dans le cadre d'un conflit armé par une convention internationale. Mais pas pour le « maintien de l'ordre » sur les populations civiles. Tisséo a collaboré avec la BAC.

?: à Paris, l'armée a arrêté des manifestants et leur ont dit qu'ils avaient failli leur tirer dessus.

Crieur (Gérard) : Tisséo a bloqué les portes et aidé aux arrestations ;

Gérard : se procurer les n° d'avocats, se les écrire sur les bras. Refuser la comparution immédiate.

Paolo : internet et médias donnent surtout des infos sur Paris. Pourtant la libérations de nos 4 potes aurait été une bonne info. Content de voir que depuis le 49.3 les rangs grossissent.

Roger : 61 ans, anar individualiste parigot. En a vu pas mal et constate que nous en sommes toujours là. Est-ce-que tout ce qui est autorisé n'est pas récupéré par le pouvoir ? Pourquoi ne pas s'organiser dans les zones encore libres.

Alex : il faut être plus organisés sur les manifs : casques, bâtons (l'assemblée). Propose atelier pour s'organiser. → Zoé en fait un demain.

Opposition radicale : espère que cette opposition est partagée. Opposition aux bâtons. Faut-il préciser les répercussions.

Jules : besoin de raconter son expérience. Au métro Verdier, la manif se dispersait. Les baqueux sont arrivés une fois qu'ils étaient dans la rame. Les ont défoncés devant des enfants. Les portes ne s'ouvraient pas, Tisseo complice. Comment peut-on tendre l'autre joue ?

Opposition radicale : la violence ne résoud rien l'assemblé : houououou Ne dit pas de laisser faire, mais les flics attendent que nous tombions dans la violence réaction houleuse de l'assemblée

Léonie : on se calme. Utiliser les signes sinon perturbant pour la personne qui parle.

Claudette : propose de monter aux flics que l'on est en phase 2 de manière pacifique : porter des masques pour leur renvoyer une image forte, plus efficace que des costards.

Crieuse (Marie) ND n'est pas un blabla de syndicat, ni une secte. Nous sommes tous responsables de l'image du mouvement. Soyons visibles. Donnons envie aux gens de venir. Combattre la loi travail ne suffira pas pour que le monde aille mieux. Au delà, il y a une lutte humaine. Texte circulant pendant la manif : Toulouse bout à 49.3 Luc propose black bloc défensifs. Propose atelier pour intéressés. Donner le nom d'un avocat suffit lors de la détention. Les flics doivent l'appeler. Remerciement pour la solidarité. A été rattrapée alors qu'elle tombait pendant la manif. Pages sur ND sur médiapart. Moudenc à la médiathèque pour présenter son programme de gentrification des quartiers populaires. Demande d'explication : La gentrification (anglicisme créé à partir de gentry, « petite noblesse »1), ou embourgeoisement urbain, est un phénomène urbain par lequel des arrivants plus aisés s'approprient un espace initialement occupé par des habitants ou usagers moins favorisés, transformant ainsi le profil économique et social du quartier au profit exclusif d'une couche sociale supérieure. Par exemple Arnaud bernard. Problème complexe. La loi a été adoptée. Que fait-on ? Avoir ses papiers lors des manifs.

Opposition radicale sur black blocs : issue d'une famille de militaires. Ce sont des gens biens. Disent qu'ils refuseront de taper sur les citoyens. Les flics ne sont peut-être pas tous d'accord avec les ordres. On a pu négocier et libérer 4 personnes, malheureusement on a voulu plus. Si nous ne sommes pas d'accord, discutons. Ne pense pas que l'on fera changer les choses en entrant dans le jeu de la violence.

?: pas d'accord avec « on a voulu plus ». Evidemment qu'on veut plus. Nous voulons tous vivre dans de bonnes conditions, c'est un droit.

Luc : réaction sur la violence. Elle n'est pas devenue nécessaire mais c'est une action comme une autre. Les gens assis se sont fait défoncer. Les mouvements français ne se sont pas faits dans la non-violence.

Carole : Désolée, loupé citation de maître Yoda. Il n'est pas question de résignation. Les formes de résistance actuelles ne fonctionnent plus. Il est naïf de demander, il faut faire par nous-même. Le vieux monde s'effondre.

Robinson : Je ne vous dirai pas quoi faire devant les flics, mais je ne veux pas non plus qu'on me le dise. Le patron d'air france a augmenté son salaire de 69% mais je ne connais pas la chanson (laquelle?). Il paraît que nous sommes des branleurs. Montre son contrat de travail. Embauche dans 2 semaines. Du coup, une petite chanson : « les gens qui bossent » de Didier Super Merci Robinson, gros succès auprès de l'assemblée.

Crieur (Gérard) : lors des interpellations, les n° d'avocats ou de proches peuvent aussi être écrits sur les jean's la liberté est réservée à l'élite, on la veut tous !

Alain : pour la non-violence active. A manifesté un peu partout dans le monde, comme à Gênes par exemple. On a réussi à faire reculer des flics, a arrêter des sommets sans violence. Par exemple des bouteilles de plastique comme boucliers ou sur le corps. On arrive à pousser les flics sans les taper. Est ok pour animer atelier sur le sujet. Changement de modérateur → Pablo

crieuse (Marie) : ne pas venir en vélo aux manifs, c'est dangereux. Mouvement auteurs debouts : demain 14H, café de la concorde. Proposition de grève de la faim citation : pour toute grande œuvre il faut de la passion, et pour la révolution il faut de la passion à haute dose.

Marie : demain, 18H, atelier avec la com-juridique pour témoignages et rappeler nos droits.

Fatima : il pleut, c'est la faute au gouvernement. Le débat sur la violenc/non violence est un éternel débat. Mais la violence est déjà là et nous y participons. C'est la violence du système auquel nous collaborons. Une partie de la planète crève pour notre confort. Tisséo – collabos Ne dit pas qu'il faut tout faire péter mais restons groupés. Ce qu'il faut c'est bloquer ce système et donner sa chance à l'humanité et à autre chose. On a les moyens de bloquer, il faut croire à notre pouvoir.

Clarisse : manifs sauvages ou spontanées. Sauvages voudraient dire que eux sont civilisés ? Préfère dorénavant dire manif spontanée.

Francky : la manif était cool jusqu'au comico, après c'est parti en couilles. Propositions : fours solaires, autos à l'eau. ouvrir les sources, quelles soient accessibles à tous.

Antoine (interpellé hier) Grand merci à tous. Son expérience de la taule : cellule de 9m2, degueu. Mare de pisse pour aller pisser. Odeur. Lumière blafarde jamais éteinte. Hurlements toute la nuit. Epuisé. S'est fait gauler en se faisant encerclé. Il faut rester groupés, se déplacer vite, courir, être réactif. Ne pas laisser d'espaces dans les manifs. Aller vers les CRS si copains en mauvaises posture. Utiliser des lunettes contre les gazs. On peut pousser les CRS, délivrer les potes. On n'est pas là pour faire des martyrs.

Roger : membre du CRI de la fédération abolitioniste internationale. Soutien au DAL. Propose une déclaration citoyenne universelle. Lecture : motivations, déclaration, actions locales

Camille : petit tour de magie autour du 49.3

Paolo : content de voir que l'on est nombreux à résister sous la pluie. Travailleur indépendant, ne peut pas faire grève. Il se passe plein de choses à ND. Plein de gens. Et pourtant les médias ne bougent pas. Rappel du principe de l'atelier suite à une intervention de quelqu'un qui ne se sentait pas compétent pour animer. Pas la peine de compétences particulières ou de savoir mener un débat. C'est juste se réunir er réfléchir et discuter ensemble. C'est un travail qui fait avancer.

Léon : ancien militaire. S'est battu pour défendre des valeurs républicaines et démocratiques pour ses enfants. Très triste aujourd'hui. Dégouté quand il voit que l'on peut s'assoir sur des valeurs démocratiques avec un 49.3. Remercie l'assemblée de se battre.

David : ce temps de merde c'est à cause de Siné, Cavanna et Reiser qui picolent et qui pissent. 1,2,3 banzaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaï ! Auguste : ne peut pas venir souvent, mais observe, réfléchit et écrit.

LETTRE A NUIT DEBOUT TOULOUSE
Je rédige cette lettre aujourd'hui, car cela fait plusieurs fois que je me rend à Nuit Debout place du Capitole. Je dis plusieurs fois, mais il ne s'agit pas non plus d'être venu suffisamment de fois ici pour pouvoir concrètement juger de ce mouvement. Et alors que je suis en train d'écrire cette lettre, que je médite depuis ma première venue, la deuxième semaine du mouvement. Je me dis que Nuit Debout contient en lui même, à l'instar du système, du capitalisme, du gouvernement ou de toutes autres adversaire légitime et sensé qu'il vous sera possible de désigner. Nuit Debout contient en lui même son propre paradigme. Et ce paradigme trouverait un début de réponse dans la formulation suivante : « le jour de l'action, avoir passé la nuit debout ça n'aide pas ». 
Cette formulation tranche dans le vif du sujet, de même qu'elle ouvre concrètement le débat sur la constitution de Nuit Debout. Car j'ai récemment dans mes mails, puis dans mes mains, eu la chance de croiser un projet de constitution de Nuit Debout. Il me semble d'ailleurs que le 09 mai cette information a été relayée au sein de Nuit Debout, durant les prises de paroles libres.  Deux choses en apparences décousues l'une de l'autre. Pourtant je vois dans cette proposition de constitution une somatisation de la frustration de Nuit Debout à être efficient dans son objectif à priori 1er, , qui n'est pas de représenter le peuple, mais bel et bien d'être ce peuple. Et quand je dis d'être le peuple, je ne dis pas que Nuit Debout n'est pas constituer de gens qui en font partie. Je dis que Nuit Debout n'est que représentatif du peuple, par conséquent, il ne peut prétendre à une constitution populaire, qui tendrait à lui donner une quelconque légitimé politique en droit comme en fait. 
Quand je dis, d'être le peuple, je dis s'en rapprocher au plus prêt, car c'est en se rapprochant de lui de la manière la plus concrète qui soit, qu'alors Nuit Debout sera en mesure de prétendre à une pareille constitution. Et encore, j'aurais tendance à considérer que cette constitution même, ainsi que ces commissions, ces assemblées, ces comités… ne sont que des dispositif bureaucratique et institutif de plus, qui manifestement s'éloignent de la question populaire et donc s'éloignent du peuple. Et dans cette continuité, je dirais que toutes les déclarations, les coups de gueule, les propositions, en somme toutes les prises de paroles prisent dans ce genre de dispositif comme la mienne aujourd'hui, ne sont que des discours, n'ayant aucune autre continuité que le débat d'idées. En somme ces réunions qu'elles soient ouvertes ou en petit comités, semble être le reflet certes d'une volonté commune de changement, mais s'arment de dispositifs similaires à ceux que nous connaissons déjà : Une constitution, des règles, un contre pouvoir politique… Ceci me semble contradictoire d'avec une idée qui revient souvent dans les Nuits Debout, à savoir l'idée de nouveau mode d'action, de nouveau mode de fonctionnement, de nouvelle manière de se comporter, d'être solidaire, de préserver la terre, l'environnement le monde qui nous entoure... En définitive, une toute autre manière de nous concevoir et de nous considérer. Je n'ai pas cette manière, il n'y en pas d'universelle, il n'y en a  certainement autant qu'il y a d'individus sur la planète pour les porter. 
Mais ce que je peux dire, sans l'affirmer, c'est que j'ai cet infâme et désagréable sentiment qu'en tentant de se maintenir pour ne pas s’essouffler et finir en déception généralisé, Nuit Debout en finit par dériver lentement dans les méandres de ce contre quoi il lutte. 
A défaut d'actions réellement opérationnelles qui d'une part donneraient de nouvelles directions aux mondes immédiatement, d'autre part qui dans leurs fréquences et leurs répétitions nous rapprocherons les uns des autres… Formant une unité compacte et impénétrable, déjà façonné par des exemples comportementaux que l'on souhaite avoir le plaisir et le bonheur d'observer dans ce monde. Ainsi par ces actions opérationnelles nous en revenons primo à l'objectif N°1 qui est de se rapprocher au plus prêt du peuple, secundo, à l'évocation de ces actions opérationnelles, qui sont en corrélations avec toutes les idées les plus belles qui soient a propos du nouveau monde dont nous souhaitons chacun accoucher. En d'autre terme, il faut commencer par de petites choses pour que de grandes se produisent, et commencer par de petites choses, c'est avoir le courage d'aider les gens du peuple, en commençant par les plus faibles et ainsi de suite, car ce sont les plus faibles qui laissent paraître l'évidence de la nécessité d'être aidé, car il porte sur leur visage les marques de leurs manques. C'est commencer à ouvrir son gîte et son couvert aux plus démunis. C'est commencer à aider les aveugles à traverser, c'est commencer à aider les personnes âgées à porter leurs courses, c'est commencer des potager comestibles, c'est commencer à partager ce que nous avons non plus en fonction ce qui paraît nécessaire de faire, mais en fonction de qu'il est nécessaire de faire et en focntion des besoins.  Mais c'est aussi être suffisamment nombreux pour ne plus payer notre essence, ne plus payer a carrefour, ne plus payer au garagistes, ne plus payer son loyer, ne plus payer ses impôts. Que l'on m’explique en quoi une occupation de la BNP paribas est efficiente concrètement ? Parce que pour le groupe BNP paribas ça semble aux regards de leurs pouvoirs et de leurs influences, complètement dérisoire autrement que pour une valeur hautement symbolique de cette action pour les occupants, qui finalement pr ce symbole me semble maintenir un certains aveuglement illusoire quant à l'efficience de cette action. Que l'on m'explique en quoi les Autoroutes du Sud de la France sont réellement gênée par une opération de péage gratuit ? A ne pas oublier que leurs stratégies sera peut-être tout simplement de répercuter le coût des pertes sur les abonnements des usager, ou sur le coût du péage, et ainsi de suite…
Pour pouvoir changer les choses, il faut être nombreux, NON ! Pour pouvoir changer les choses il faut être légions, pas une légion militaire que l'on préjuge la plupart du temps stupide et aussi vide qu'une coquille de Bernard l’Hermite qui aurait été désertée. Mais plutôt une légions de sauterelles, cette plaie qui résonne encore dans l'histoire et a su effrayer des pharaons. Et pour être légions, il ne nous faut pas un unificateur d'esclaves comme l'était Moïse dans les dix commandements de Charles Toneston, parce que, avoir un unificateur suppose que l'on est pas ensemble sans lui. Et dans l'état actuelle des choses, c'est idéologiquement inconcevable.r  Ainsi, il nous faut tout simplement être ensemble authentiquement pour faire légions. Et être ensemble authentiquement c'est ne jamais cesser de tenter de construire et préserver le lien qui fait la relation intersubjective. Faire cela, ce serait, revenir sur ces actions opérationnelles, encore et encore. Après… Nous serons légions. 
Nul besoin de constitution, nul besoin de débat pour ce genre d'action. Alors, continuons le débat, mais surtout libérons l'actions et commençons la vrai révolution, pour que nos pensées se transforme en acte, et nos actes en œuvres. 
                                                                                Auguste Flower, Anti héros de la résistance.


Paolo : opposition radicale. L'un n'empêche pas l'autre. On ne se branlent pas entre nous. Partage de connaissances.

Samuel : SDF En garde à vue cette nuit. On leur a demandé de dégager le terrain.

Info : 9 personnes en garde à vue.


Les omissions ou mauvaises restitutions ne sont pas intentionnels.