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Villes/Toulouse/Parité/CR/29 septembre

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Atelier 1[modifier | modifier le wikicode]

29 septembre 2016 Piratons 2017 – Capitole


Environ une trentaine de participants


L'enjeu de l'élection a été rappelé en ces termes : « il y a des vies derrière » les décisions politiques et les choix électoraux. L'enjeu n'est pas tant de « pirater 2017 » que de pirater la 5e république.

  • Constat 1 : les citoyens (dont nous faisons partie évidemment) en ont marre de « voter contre » ou « pour le moins pire », pseudo « utile », bref d'être contraints à

poser un geste (le vote) qui ne reflète plus leurs opinions. (Cf. « l'injonction paradoxale -voter / Elire », Le 4e singe).

  • Constat 2 : Nous ne voulons plus déléguer à des personnalités notre sort politique. Autrement dit, nous préférons voter des lois et non élire des « représentants » (qui ne nous représentent plus) : qui peut mieux que nous mêmes défendre nos propres intérêts. De plus, il a été rappelé l'illusion que constitue la « solution » individuelle

que peut porter un candidat comparé au pari de l'intelligence collective (Personne n'a la solution mais la solution est en chacun de nous, nous avons tous un bout de la solution!)

  • Constat 3 : Liens entre le financement des campagnes politiques, la médiatisation et les résultats électoraux réduisent considérablement la possibilité d'une réelle

alternative au pouvoir en place par les urnes (illusion du pluralisme). Certains pensent qu'on peut faire la révolution par les urnes, d'autres pensent qu'il y a une forme de lâcheté à cela qui désengage et déresponsabilise de la politique. La question de la violence a aussi été abordée : la distinction violence/non-violence n'a de sens que si on prend en compte le contexte. Si on dérange vraiment, le rapport de force s'instituera. L'idée étant de « ne pas mettre le premier coup, sans pour autant tendre l'autre joue » tout en restant lucides sur la répression étatique. Un intervenant insiste sur l'idée qu'une révolution ne se fera pas sans les classes moyennes et qu'il ne faut pas leur faire peur. L'objectif est de rassembler.La question économique a aussi émergée : il semble impossible à certains de faire démocratie au sein d'une société capitaliste. Ne pas oublier le lien avec la grève et donc avec les travailleurs.

Concrètement quelles actions pour pirater 2017 ?[modifier | modifier le wikicode]

- idée de se réapproprier l'affichage et la campagne présidentielle : divergences d'avis quant à savoir s'il vaut mieux créer nos propres affiches ou s'il faut saboter celles des autres candidats.

- « Jour Debout » (titre provisoire) : se rassembler sur les places publiques rendre visible la majorité que nous sommes : abstentionnistes, vote blanc et nul, électeurs de parti minoritaire (trouver les chiffres!!)

- idée de « vandalisme respectueux » ou « vandalisme propre »

- utiliser la radio

- Accumulons plutôt que de choisir entre divers modes d'actions mais attention à être cohérents. Il faut donc travailler à la coordination et au sens à donner aux actions, d'où la nécessité de penser ensemble à la stratégie à mettre en place.

En termes d'organisation : concevoir plusieurs équipes qui travailleraient à certaines taches (ceux qui veulent saborder les affiches, ceux qui veulent en créer d'autres, ceux qui veulent bosser sur le processus constituant, etc.... ) On maintient des réunions avec des personnes de chaque équipe pour présenter l'avancée et on pense stratégie ensemble.

- On maintient donc un atelier « Pirater 2017 » tous les jeudis au Capitole (à l'heure des ateliers communiqué par ND Toulouse)

- Toulouse pourrait aussi permettre de rassembler les équipes de la région toulousaine (un groupe ariégeois est déjà constitué)

Pour conclure, plusieurs prises de parole ont rappelé l'importance d'être dans l'action plutôt que dans la réaction. Il semble qu'un consensus se soit aussi établi autour de l'objectif de nuit debout qui reste de libérer la parole publique afin que chacun puisse se réapproprier la politique. En ce sens, « pirater 2017 » ne constitue pas un objectif ni une fin en soi mais bien une opportunité pour se rassembler, se compter et agir ensemble dans le sens suivant : Face à la mascarade démocratique des élections faite de politique politicienne dont nous ne sommes plus dupes, rassemblons nous sur les places publiques pour créer un autre espace politique : un espace où la politique est faite par les citoyens qui sont les plus à mêmes de défendre les intérêts du peuple.

Enfin, l'ambition de redonner le goût de la politique (les affaires de la cité qui nous concernent tous) aux gens : la politique est soit perçue comme un tabou (éviter les discussions qui fâchent) soit comme un sujet « relou » : bref, rendons sexy la politique ! Il est donc important de veiller à anticiper la manière dont nos actions ou communications peuvent être perçues par les personnes que nous cherchons à rallier.

Pour finir, il a été souligner l'indispensable bienveillance à garder dans nos débats.