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Villes/Toulouse/Parité/CR/44 mars

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Atelier "Parité" 44 Mars - Toulouse Capitole[modifier | modifier le wikicode]

13 avril 2016

Informations[modifier | modifier le wikicode]

Notes transmises à la com-com Toulouse.

Les tabulations indiquent un changement d'intervenant.e dans l'atelier.

  • F|H ou H|F est utilisé indifférement pour abbrévier femme ou homme, homme ou femme.
  • AG : Assemblée Générale
  • ND : Nuit Debout

Discussions[modifier | modifier le wikicode]

  1. Le principe d'égalité dans les rapports sociaux (prise de parole) implique que la parole soit prise de façon paritaire. La parité est une condition nécessaire à l'égalité. L'absence de parité indique que l'égalité n'est pas là.
  2. Retour sur les décisions prises jusqu'ici en AG. Un signe de main a été mise en place à ND pour signaler un propos où une situation qui met en cause l'égalité H|F. L'alternance des prises de paroles au micro a été voté. Un temps de silence (afin qu'une volontaire puisse prendre la parole) est observé lorsque l'alternance n'a pas lieu deux fois de suite.
  3. Instaurer la parité revient-il à forcer à parler une femme qui n'aura rien à dire ?
  4. [une intervenante raconte] se retenir de prendre la parole en AG car elle souhaite parler également avec ses émotions et anticipe que cela serait mal reçu par l'assemblée.
  5. Ada Lovelace a écrit le premier programme.
  6. La rationnalité ne doit pas être considéré comme un mode de pensée intrinsèquement supérieur à l'émotivité
  7. Le débat a globalement, espère-t-on dépassé le poncif F (émotion) | H (raison).
  8. La prise de parole ne se fait que dans un cadre où l'on se sent légitime à la prendre. Au delà, c'est l'auto-censure.
  9. L'éducation est genrée (elle se fait de façon différenciée selon qu'un individu soit reconnu comme femme ou homme). La déconstruction est nécessaire.
  10. L'éducation est l'outil permettant de changer les rapports sociaux non paritaires, mais les professeurs des écoles, ainsi que les programmes scolaires font une éducation genrée.
  11. La transmission de stéréotypes se fait aussi de façon inconsciente. Un atelier de déconstruction du genre est proposé.
  12. [une intervenante raconte] A l'IUFM, des stages de déconstruction de l'éducation genrée sont proposés aux enseignantes et enseignantes. La personne qui a fait la présentation s'est faite huée par les auditeurs et auditrices. Refus de l'idée de domination sociale vécue comme remise en cause, accusation, insulte.
  13. L'auto-censure des femmes dans les études scolaires et universitaires a été observée dans plusieurs études.
  14. Même en investissant des métiers contenant une sur représentation masculine, le statut des femmes dans ces métiers n'a pas toujours monté. L'inégalité du rapport sociale dans le métiers continue même après féminisation.
  15. Le genre ne se résume pas à la binarité F|H mais existe continuement entre les deux. Certaines cultures et sociétés reconaissent ces possibilités. Il existe une oppression forte contre les possibilités de l'intergenre.
  16. [une intervenante raconte](en tant que proffe de collège) Savoir déculpabiliser les profs sur les stéréotypes sexistes propagés dans la mesure où cela n'est toujours volontaire mais l'effets de forces sociales. Cela permet de réfléchier sur les stéréotypes véhiculés de façons responsables et les éviter sans culpabilisation puis rejet. Cela permet de reconnaître ses propres affects sexistes.
  17. On se pense libre et rationnels, on peut se sentir accusé lorsque nos comportements involontairement sexistes sont révéles. Les individus sont des être sociaux portés par des forces sociales qui influent sur eux, reproduisant affects. Ne pas penser qu'en terme de culpabilité.
  18. La psychiatrie utilise le terme de "Disphorie" de genre pour désigner la quête du genre. Elle propose souvent la réassignation. La normalisation du genre en H | F est vu comme un but. Difficulté à accepter l'intergenre en tant que tel. Proposition à ND la possibilité technique au micro où à l'écrit de s'identifier au delà de H|F.
  19. Droit à l'erreur et à s'améliorer dans les comportements discriminants. Droit au flou et au changement dans l'identité de genre.
  20. La langue française n'a pas de genre neutre. Ce n'est pas les cas de l'anglais par exemple. L'habitude différenciée de faire la bise parait invraisemblable hors de France.
  21. Problème de la grammaire, à l'apprentissage à l'école, on peut entendre "Le masculin l'emporte sur le féminin"
  22. Cela n'est pas venu de nul part, un abbé (Bouhours), validé par Richelieu (XVII s) a volontairement genré la langue française, effacé des formes féminin de noms communs et instauré la règle grammatical de l'accord du masculin prioritaire sur le féminin avec l'objectif revendiqué d'inscrire dans la langue une supériorité masculine et une infériorité fémininé. Au Québec, des reflexions sont en cours pour retravailler les lois grammaticale avec la règle de proximité sujet/verbe dans la syntaxe. ("Les filles et les garçons sont arrivés. Les garçons et les filles sont arrivées).
  23. Des expériences d'éductation totalement non genrée ont été menés dans des pays Scandinaves.
  24. Attention aux expressions genrées "Bon les gars on y va ..." à un group qui n'est pas exclusivement composé d'hommes.
  25. Une convention typographique apparait sur internet. Plutôt que les parenthèses "enseignant(es)" qui cassent la phrase ou la répétition "enseignantes et enseignant", le point est utilisé : enseignant.es
  26. Dès l'école l'égalité dans l'espace est posé. Comment marquer l'espace. [une intervenante raconte] avoir remarqué que les garçons occupent le centre (pour jouer au foot) et les filles s'écartent en phériphérie du terrain. A l'age adulte [elle] continue a ne pas faire de bruit, raser les murs et se faire oublier en rentrant de soirée à 4h du mat pour ne pas déranger.
  27. Harcèlement de rue, les femmes sont contraintes à laisser l'espaces aux hommes.
  28. La question d'occuper l'espace par la posture physique. Différences observée dans les posture attendues des femmes (plus discrète, en retrait, minceur) et les hommes (plus affirmé).
  29. L'e-sport reproduit la division des ligues H|F alors que c'est un sport naissant (sans le poid a priori des traditions stéréotypées).
  30. [une intervenante raconte](qui a enseignée la dance en milieu rurale) : Beaucoup de filles à ses cours, les garçons faisant du foot. Un garçon a lutté (avec sa mère) contre son père pour réussir enfin à faire de la dance (et pas du foot).
  31. Attention aux discours de victimisation
  32. Impliquer les hommes en montrant que le sexisme les concernent aussi, les représentations sexistes leur étant aussi défavorable ("un homme ne pleure pas"). Attention à ne pas utiliser malhonnêtement ces arguments en alibi ou diversion pour évacuer l'oppression contre les femmes.
  33. [une intervenante raconte] En algérie où [elle] a grandit, les français (colons) avaient une école non mixte. Les filles avaient leur propre école. Les garçons avaient leur propre école. Les algériens et les algériennes étaient dans une troisième école (mixte F|H). "Je ne pouvais pas jouer avec eux. Lorsque je m'approchais d'une fille, sa maman venait pour l'éloigner".
  34. Lien avec les autres discrimination. Envisager l'égalité dans un cadre global (discriminations comme atteinte au principe général d'égalite) tout en comprenant les modalités et les luttes particulière à chaque discrimination.
  35. Proposition d'une boîte à témoignage (possibilité de l'anonyme) pour receuillir le vécu sur discriminations. Ces témoignages seront rendus visible à ND par différents moyens plastiques et sur éventuellement sur internet / réseau sociaux

Votes[modifier | modifier le wikicode]