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Villes/Toulouse/Serenite/CR/79 Mars

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Commission sérénité Réunion du 79 Mars (18 mai)[modifier | modifier le wikicode]

Objectifs de la réunion de ce matin

1.     Affiner la proposition de dispositif soupape discutée hier pour qu’elle soit proposable à l’assemblée.

2.     Identifier les problématiques dont on a pas parlé pour préparer les prochains atelier de la commission

I.    Fonctionnement du dispositif soupape :

Proposition 1 : ajouter aux  répertoire des signe préexistant un signe « ça mérite débat », symbolisant la rupture de lien social et le besoin d’une phase de médiation pour retrouver les conditions du dialogue constructif.

Proposition 2 : Deux personnes à la tribune ont une fonction conciliatrice : elle ont pour rôle de veiller au maintien des conditions d’un débat fertile et de proposer une modalité de dépassement de la confrontation et restauration d’un débat fertile.

Quand le nouveau geste est  fait par des personnes dans l’assemblée :

  • Le binôme sérénité fait rapidement le point avec les facilitateurs.
  • À l’issue de ce petit temps de réflexion : La tribune la tribune fait le geste
  • Ce geste suspend le cour de l’assemblée pour un point sérénité.

Le binôme propose que ce qui fait confrontation est suspendu et qu’en marge de l’assemblée un groupe se réunit pendant 15 mn : pour discuter et revenir devant l’assemblée à l’issue de ce temps :

  • ce groupe animé par le binôme et ouvert au personnes volontaires de l’assemblée a pour mission :
  • d’identifier la problématique
  • de discerner de quoi la situation est le signe
  • de faire une proposition qui n’évacue pas le problème mais permet de le poser dans de bonne conditions

A l’issue de ces 10-15 mn le sous-groupe revient devant l’assemblée formule ces hypothèses et propositions. Ces propositions sont débattue pendant un temps de quinze mn et éventuellement soumise à approbation.

Analyse des tensions récurrentes

Un foyer de tension récurrent ne tient ni au fond ni complètement à la forme des interventions de quelques personnes mais tient à la posture qu’elles adoptent :

cette posture peut se résumer en ceci : Aucune organisation n’étant représenté en tant que telle à Nuit Debour chacun parle en son nom personne ne parle au nom de

  • alors que les personnes de nuit debout parlent généralement en leur nom propre ces personnes parlent « au nom de », et s’érige en porte-parole d’un groupe et d’une cause donnée.
  • Cette posture se redouble d’une disqualification de toute parole contradictoire. Et de l’affirmation en acte d’un monopole du sujet abordé.

Pour ne pas évacuer les questions de fonds posées par ces personnes qui sont pertinentes et importantes

Proposition est faites de soumettre à approbation le principe d’une soirée à thème sur les dominations afin que chacun et chacune puissent s’emparer, débattre des ces questions et faire avancer les problématiques qu’elle pointent.

Une autre proposition serait de laisse la  place dans des situations de tension-confrontations à l’intervention d’artiste, poètes musicien-nes, danseureuses qui permettent de faire rupture et retour à la beauté du sensible.

Un autre foyer de tension récurrent tient aux interventions singulières et débordantes de gens de la rue.

Les gens de la rue font partie à leur manière de Nuit debout.

Penser seulement en terme de gestion d’éventuel débordement dans la parole ou les actes reviendrait à se cantonner à une attitude de tolérance condescendante.

Proposition est faite de créer un atelier « la vie dans la rue » pour écouter partager leur expérience et réflexions et permettre l’émergence d’une élaboration plus politique de cette situation de fait. Bien sûr cette proposition ne vaudra que si elle intéresse les premiers concernés et des personnes de nuit debout.

Un autre foyer de tension récurrent tient à la proposition de groupes non-mixte perçu comme l’introduction d’un principe d’exclusion.

La pensée sous-jacente de cette proposition peut être reformulée et élargie

Que des personnes subissant une même dominations, des personnes confrontées à une même situation ou a un même problème se retrouvent entre elles pour élaborer et trouver les formulations justes de ce qu’elles vivent est un temps logique de la pensée et de l’élaboration de ce qu’elle vivent ressentent...

Il n’y a pas la de principe d’exclusion mais une nécessité pratique, psychologique et politique, dans le fait que des patients, des usagers, des voisins, des ouvriers, des femmes se retrouvent, sans les agents de leur éventuelle oppression.

Le principe de possibilité de groupe de communauté de problème de situations de domination peut à nos yeux être actés

En revanche, au sein de Nuit debout, le principe de base étant le dialogue inclusif, ce temps logique n’a pas vocation à devenir un principe permanent de fonctionnement. Si tel était le cas, et le choix d’un quelconque groupe il devrait juste se réunir à un autre endroit.

Autre foyer de tension récurrent : la gestion  de la violence directe physique ou des agressions verbale

Ces situation pourraient être désamorcées par un petite équipe de personnes qui ont de l’expérience de ce type de désamorçage et médiations et qui pourrait aussi former d’autres personnes