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Villes/Verdun

De NuitDebout
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Lieux[modifier | modifier le wikicode]

Rassemblement sur le Quai de Londres, niveau du Jet d'eau.

Organisation[modifier | modifier le wikicode]

Actions
Échanges

Calendrier[modifier | modifier le wikicode]

  • Date, horaire, lieu : Vendredi à partir de 20h
  • IMPORTANT : Exceptionnellement la réunion du 27 mai aura lieu sur la place René Vigneron à la Cité Verte

Commissions structurelles[modifier | modifier le wikicode]



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Commissions thématiques[modifier | modifier le wikicode]



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Assemblées générales[modifier | modifier le wikicode]

Après lecture de préambule par Jean Paul,

Les prises de paroles ont réellement débuté vers 19h30 ! Les gestes « Nuit Debout » repris sur la base de ceux utilisés à Paris, ont été expliqué. Il ressort des différentes prises de paroles :

« Que le Mouvement Nuit Debout redonne la Parole aux personnes qui jusque-là n’avaient plus le sentiment d’être écouté. Qui ne comprennent plus vraiment les politiques menées. Je suis venue pour voir ! » Commence une Dame. La plupart des intervenants sont quasi unanimes sur un point, être là, ensemble, dans nos différences, redonne espoir, une identité aux gens ! La plupart des partis Politiques, des Politiciens eux-mêmes, prennent le peuple de haut, mène la barque à leur façon, sans se préoccuper de savoir ce qu’en pense la population. Avec le constat que la Politique que l’on nous vend ne fonctionne pas, ne fonctionne plus ! En parlant des élus : « Nous choisissons nos maîtres qui ensuite nous disent ce qui est bien pour nous ! » Un propos tient à relever que notre réunion, programmé avec demande préalable auprès des Autorités Compétentes, est « Surveillée » Un Policier étant sur place : « Nous sommes venus pacifiquement pour nous exprimer, sur un lieu Public, et il est dérangeant que la Police nous écoute ! Je suis persuadé d’une chose, c’est que dès lors que les gens se ré approprient la Parole, ils ne la lâcheront plus ! »

« Je partage ce que la personne avant moi vient de dire. Les Citoyens n’ont plus de réelles représentativités, les droits sont bafoués. Tout Citoyen doit pouvoir exiger qu’on lui rende des comptes ! » « Ce qui semble important, c’est la première prise de parole, en public. Que nous soyons là, déjà, à faire cette démarche, dire, échanger, faire autrement que devant la télé. Ce qui m’interroge c’est la montée du FN, qui fait désormais parti des enjeux politiques aujourd’hui. Surement une colère qui s’exprime au travers des bulletins de votes. En attendant, nous sommes là, ça commence petit et j’espère que ce mouvement va grandir ! »

« Personnellement, reprend un Monsieur, je n’attends pas grand-chose, mais c’est de l’espoir dont on a besoin et cet espoir c’est déjà d’être là, de voir les gens oser se ré approprier la parole. Il y a eu d’autres mouvement auparavant : Les Indignés en Espagne, puis élargi ailleurs, chez nous. Le mouvement Occupy Wall Street. Ils ont duré un temps, les gens se sont lassés. Le Capitalisme, les outils de productions, notre société de consommation, c’est tout cela qu’il faut apprendre à se ré approprier »

Intervention de notre jeune Médiateur : « J’ai été à Nancy, ce qui me semble important ici, c’est de trouver des thèmes, mettre en place des groupes, des commissions, suivant les thèmes retenus. Remettrons-nous en place une prochaine réunion ? Quand ? Tout cela va être à débattre… Comme il faudra également débattre des actions que nous voulons mener ! »

Reprise des paroles. Improvisation d’un porte-voix avec un cône de chantier… « Il faut constater que nous ne sommes pas nombreux, c’est un début. Comment se fait-il que les gens qui cotisent dans des syndicats, des mouvements, parlent beaucoup derrière un écran, ne soient pas plus nombreux le jour où ils pourraient peser par leur présence. Lors des manifestations et malgré les appels, les tracts… Ils ne soient pas présents. Il y a des lieux de débats, d’échanges au niveau des maisons syndicales, des partis, des centres sociaux … Mais il faut bien reconnaître que ces lieux n’ont pas de succès. »

« C’est dur de sortir d’un système qui ne vous donne plus la parole. L’idée de beaucoup de Nuit Debout, hors celle de la Place de la République, semble peut-être plus abordable parce que plus proche ? La question est de savoir comment redonner la parole à ceux qui ne la prenne plus. Localement cela semble plus facile. Nous avons cette force de pouvoir mener des actions concrètes, de démontrer à nos politiques que nous ne sommes plus d’accord ! »

Remettre des mots sur le concept de Démocratie, ce qu’est pour nous une vraie Démocratie ?

« Est-ce que cela nous rend service de ne rien faire ? de laisser faire ? Quand il y a un mot d’ordre pour une Manif. A Verdun, Bar le Duc … C’est toujours les mêmes, ceux qui osent… Ou sont tous les autres ? ceux qui critiquent leur syndicat en disant qu’il ne bouge pas ! »

« Les gens ont surement envie, mais ils n’osent pas, ne bougent pas ! c’est encore plus vrai dans nos petits départements, nos petites villes ou tout le monde connait tout le monde. On a peur de croiser un voisin, un ami… le regard des autres ! »

« Question aux Syndicats ; Pourquoi les Syndicats manquent ils de pouvoir de réaction ? Prennent-ils une part de responsabilité dans ce système qui semble sclérosé ? » Une jeune femme intervient : « Les Politiques et leurs dessous de tables, dont nous avons tous les preuves, influencent-ils les syndicats… ? ceux-ci ont-ils une véritable indépendance ? C’est une question que l’on peut se poser. »

« Les Syndicats ne peuvent surement pas avoir des réactions fortes mais heureusement qu’ils sont là, aux propositions de faire la grève, une fois ? trois fois ? les gens réfléchissent … La grève n’a plus le même sens aujourd’hui car la population, le citoyen ne passe pas forcément par la grève ! On lui propose des pétitions en ligne, via des pages sur les réseaux sociaux, il y a d’autres outils que la rue. D’affronter les aléas du temps. Tout est différent. »

« Les faiblesses des syndicats rejoignent celles de tout un système qu’il faudrait repenser. Dans les chiffres, les adhérents c’est entre 70 et 80 % des gens en entreprises, qui sont syndiqués mais sur le papier. En réel sur place, le jour d’une manifestation… ? »

« On ne fait pas partie d’un système, on le combat, nous sommes là pour ceux qui ont des ennuis avec les patrons ! Il y a sans arrêt de nouvelles réformes pour arranger ceux d’en haut et non pas ceux d’en bas… Une France a deux vitesses et la précarisation de beaucoup. Ce qu’il faudrait ? un bon Mai 68 » … Rires

« La précarisation ? quand on en parle on se fait flinguer » lance un badaud… Un Employeur présent rétorque sur les propos : « Parlez en des Syndicats, ils sont là davantage pour foutre le bordel, ils participent à la casse des entreprises ! » Un syndicaliste lui répond : « Admettez que le projet de réforme du code du travail ne va pas dans le sens du Salarié mais bien des Patrons ? faciliter les licenciements ? les durées d’heures de travail ? tous les acquis sociaux ... on s’assoie dessus ? »

« Pour un gouvernement dit de Social, à gauche, faut avouer qu’ils font fort. Il va y avoir encore plus de contrats précaires, les jeunes seront à la merci du patronat, ne pourrons plus obtenir un crédit, pour une voiture, un logement. Les boites ou il n’y a pas de syndicat pour défendre l’employé ? elles ferment aussi et en plus grand nombre que celles ou les syndicats réussissent à rechercher les solutions. Il y a de bonnes boites, de bons patrons. Mais pas beaucoup, faut avouer. »

« Nous représentons la force des salariés ! » ajoute un autre syndicaliste présent. « Il faut chercher ce qui nous rassemble et non pas ce qui nous divise. On est en droit de regretter les votes FN dans notre région, un des plus fort taux de France. Mais on ne peut tout rejeter sur la Démocratie. Il faut ré apprendre le vivre ensemble, avec l’ensemble des gens présents en Meuse, Localement. Avec nos idéaux, nos envies, nos rêves. La vraie Démocratie, à mon sens, c’est l’ensemble de tous ces gens, quel qu’ils soient »

« C’est vrai, on nous divise sans arrêt. Mais il faut trouver ce qui nous rassemble, ce qui nous donne envie de partager, d’être bien ! Nous sommes comme les rouages d’un mécanisme, il faut toute les pièces pour que cela fonctionne. Nous sommes tous les pièces de cette mécanique ! »

« Qu’est-ce que notre société dans ce monde qui bouge beaucoup, en perpétuel mouvement ? Après-guerre, il a fallu reconstruire, tout reconstruire et ça a donné du travail a plein de gens. Désormais, les pays dit émergents : l’Asie, la Chine en tête, la Russie. Des pays ou la main d’œuvre et bon marché… Combien de délocalisations ? Il faut que chacun fasse sa place… Normal ! ça laisse des tas de nos jeunes au tapis. »

« Questions Entreprises, il y a de fortes dépendances du système bancaire. De grosses pressions exercées par ces dernières, de plus en plus impliquées. Avec des prises de marchés, des contraintes, des exigences toujours plus fortes notamment sur les petites et moyennes entreprises. Il faut intégrer la notion de pyramide, un contrôle du système. »

« Pour en revenir aux syndicats, c’est quand même le patron qui serre les boulons ! qui dit, tu ne vas pas venir me faire chier avec ton syndicat. Nous avons la pression, nous, syndicalistes parce qu’en première ligne dans les conflits à régler… Combien préfèrent démissionner ? »

« Vous parliez tout à l’heure des pays comme la Chine… C’est normal maintenant, nous n’avons presque plus de pouvoir d’achat, donc les gens vont au moins chers… on regarde aux prix avant tout. »

« Quand on voit toutes ses Multinationales, leurs PDG… Tous les trafics genre Panama papers, prendre toujours plus de dividendes pour refiler aux actionnaires… Dissimulés l’argent amassé en fausses entreprises qui permettent de dissimuler dans des paradis fiscaux, des sommes colossales ! échappant ainsi aux Impôts. Sommes qui devraient être dans les caisses de l’état et servir avant tout à la population. »

« Face à la Mondialisation, aux tout pouvoirs, aux multinationales… ? Comment peut-on reprendre nos vies en main ? Comment trouver les dénominateurs communs pour changer le monde ? Notre monde ! »

Une dame demande la parole, elle est là, un peu par hasard, en faisant une découverte sur Franck Lepage, elle explique qu’elle a pu voir, des gens qui eux, mettent de petites pancartes sur eux. Posant un questionnement et incitant les autres à une réponse. Ça se passe sur un lien « Contrepied », il y a des rv réguliers et sympa, au fur et à mesure le mouvement prend de l’ampleur. « Souvent nous ne réfléchissons qu’entre personnes qui ont les mêmes sensibilités, le même avis ! on ose pas forcement aller vers les autres. Il y a une envie mais ce n’est pas facile de faire le premier pas, d’oser parler. Là …je vous parle, j’ose mais je suis morte de trouille, ça ne se voit pas comme ça mais je vous jure que si ! d’où l’intérêt de ce mouvement Nuit Debout, ça incite au partage »

« Je voudrais en revenir à la montée des extrêmes, reprend une personne. Après les refontes territoriales, les communautés de communes, etc… Comment ne pas s’y perdre… ? Comment des gens, parachutés d’on ne sait où peuvent-ils se retrouver Députés de circonscriptions où ils ne vivent même pas, que personne ne connait mais pour qui les gens votent en masse parce qu’ils ont l’étiquette FN. Je parle du cas du canton de St Mihiel, obligé de revoter car il y avait suspicion de fraude du Front National. Et malgré cette suspicion de Fraude, les personnes ont tout de même revoté FN en masse… Mr Denoyelle s’en sortant de justesse ! »

« Pour parler des médias, en parlant tout à l’heure des multinationales. Il faut rappeler que quasi tous les grands médias, médias de masse, journaux, radios, télévisions, sont désormais sous coupole de ces Multinationales. Pour trouver des médias indépendants, désormais … ? Normal surement que beaucoup, lisant ce que l’on veut leur faire lire… ne recherchent plus par eux même, ce qui leur échappe. »

*Brouhaha et j’ai un peu perdu le fil, veuillez m’excuser. J’ai entendu parler de point perdu Pour un médias… Mais je n’ai pas noté ! méa culpa.

« Pour en revenir au trois points perdus c’était suite aux attentats Charlie Hebdo ! » lance quelqu’un. « Liberté d’expression ? Quelle liberté d’expression… ? la presse Nationale est entre les mains des Multinationales : Bouygues etc… Mais même ici ? l’Est Républicain est aux mains du Crédit Mutuel… D’autres journaux au Crédit Agricole, etc… Demandez donc au journaliste ici présent … ? il n’est plus là, partis ? dommage, il aurait pu vous expliquer que certes, la censure est moindre mais qu’elle est là. Le traitement des informations, de certaines en tout cas, est tronqué. On passe les annonces d’associations au bon vouloir, certaines ne paraissant que la vieille… ou le lendemain… Renseignez-vous ! Ce qui est derrière tout ça ? l’argent ! Regardez la place des Encarts du Crédit Mutuel dans votre journal… »

« Pour s’informer ? on peut chercher par soi-même, c’est hyper simple. Perso, moi je regarde Médiapart » Souffle une jeune femme. « C’est clair ! on n’a pas besoin de passer par les grands Médias, c’est faux de dire que nous sommes dépendant d’eux. Surtout avec l’outil informatique, Google… ! » « Moi, j’invite les gens à se passer même de Google, de toute ces boites à fric, il suffit de juste chercher un peu. Il y a des sites indépendants, libres ou coopératifs. »

« Oui, notre devoir c’est de s’informer et d’informer les autres. On est tous à bout, désillusion, monde qui semble à bout de souffle ! Les avancées technologiques ont fait un bond gigantesque et nous n’avons pas su prévoir tous les bouleversements. Le progrès peut faire peur ! Et quand on voit l’exemple de nos états ? en Europe, en France… ? l’état est le plus grand employeur et il faut voir le triste exemple qu’il nous donne… Comment retrouver confiance ? »

« Et nos jeunes ? Même avec des bacs+ ils ne trouvent plus de travail, sous qualifiés, trop qualifiés, pas d’expérience Prof. Mais si personne ne leur donne une première expérience, c’est certain qu’ils n’en auront pas… De plus en plus jeunes, ils décrochent, sont démotivés, en mal être… On ne se préoccupe d’eux qu’a l’approche des élections, là, on nous sort des trucs, on leur fait miroiter une porte de sortie et ensuite ? plus rien !»

« Pourquoi autant d’abstentionnisme ? de vote blanc ? Ce pourrait être un des sujets pour notre prochain rv ? » « Et le parti Socialiste dans tout ça ? Quel avenir pour la gauche … ? » *Un monsieur a ensuite annoncé des chiffres ; nombre d’adhérents à divers partis. Mon tel à sonné… désolée.

« Perso, dit quelqu’un, je milite un peu, plus ou moins, pas encarté. Parce qu’un militant a peu d’occasion de prises de paroles, moins de possibilité d’être libre de mouvement. Ce n’est pas ça ma voie. Une « Nuit Debout à Verdun » c’est pas mal. Nous pourrions travailler sur des exemples comme Saillans. Une petite bourgade qui a décidé de prendre son destin en main. Tous les administrés y sont au conseil municipal, tout est régis par eux, tous ensemble. Un exemple peut être à reproduire ? »

« Et pour le retrait de la Loi Travail ? demande une Dame… Qu’y a-t-il de prévu dans l’immédiat ? Quelles nouvelles… ? on fait quoi ? »

Quelqu’un intervient sur le fait que le Député de Verdun, Mr Dumont est à 500 mètres et que nous pourrions aller lui poser les questions sur ses intentions.

Suite aux diverses prises de paroles, aux échanges engagés, la question est posée de savoir comment nous retrouver, fixer un jour, une heure, le lieu. ·

Merci à tous.

20 heures avec une météo maussade qui n’a pas entamé le moral du groupe. Le temps de mettre en place Banderole et de se saluer, de partager une délicieuse quiche Lorraine, les débats sont ouverts vers 20h30 par Anne qui ré explique les gestes « Nuit Debout ».

« Oublions notre timidité, nous sommes entre nous ! nous avons tous des choses à dire et c’est le moment, oublions la presse et sa charmante représentante, autorisons-nous à dire …même si ça semble des bêtises. Nous sommes là pour nous libérer. »

« Le 49,3 ? un déni de Démocratie, de quels droits se moquent on ainsi des gens ? des salariés ? Ce qui est vraiment dommage c’est que les frondeurs n’aient pas été jusqu’au bout, à deux voix très ! c’est rageant ! »

« Il faudrait réfléchir au pourquoi des votes blancs, du nombre des abstentionnistes, le désintérêt des personnes pour la Politique en générale »

« Il ne faut pas être pessimiste et se laisser aller à désespérer ! voir clair, voir plus loin ! Créons l’avenir par notre mouvement. C’est le premier point ! Quelle alternative pour notre mouvement ? nous sommes là, pour ça, non ? Parler de ce qui se passe à Paris, place de la République etc… c’est bien mais nous, en Meuse, on a nos propres combats à mener. On se bat contre Bure et l’enfouissement programmé de déchets radioactif. Contre TAFTA… Nous sommes debout ici aussi, localement. Contre l’accaparement des terres de Mme Delvaux, là, près de Verdun, contre l’extension des terrains Militaires. Cette Dame est là-bas, toute seule, dans sa maison qu’elle habite illégalement puisqu’elle en est expropriée. Elle a une pénalité de 50 euros par jour pour occupation illégale, il faut le savoir…Elle résiste, seule ! «

« Convergence des luttes, les voilà les nôtres, nous réunir tous ensemble pour voir comment agir, ici, localement ! »

« Bonsoir, pour moi, c’est la première Nuit Debout, j’avoue que je viens par curiosité ! C’est presque bizarre de se retrouver comme ça, presque en cachette… Et si j’ai tout compris c’est aussi interdit ? en cachette pour pouvoir échanger des idées ? Pour ma part, je parle au nom des plus jeune, c’est compliqué de s’investir dans la société d’aujourd’hui ! rapport à cette soirée, je trouve ça super, c’est aussi rassurant d’une certaine façon, malgré la pluie, on parvient à discuter entre nous, faire connaissance. Comment cela se passe-t-il ensuite ? quelqu’un retransmet ? et comment… ? »

« Un compte rendu est disponible sur notre page Facebook mais pour les autres « Nuits Debout » chacun agit comme bon lui semble, c’est à nous d’en définir les modalités. Ici, nous faisons les choses pour notre propre événement, vous pouvez laisser votre mail, on s’organisera ensuite, merci. »

« Nous parlions de se retrouver, on n’est pas là uniquement parce que c’est local, proche de chez nous ! plus concret que Place de la République à Paris, nous devons faire converger nos propres luttes, faire entendre nos voix ! »

« Nous avons des sujets de réflexions, nous pourrions commencer à mettre en place quelques forums, commissions ? Comme le font ceux de Nancy, ou personnellement, j’ai été. Il y a un panneau avec un ordre du jour, nous pourrions nous en inspirer ? »

« Bonsoir, Je me prénomme Léopoldine, je travaille sur un mémoire concernant les monnaies locale, pensez-vous que ce dispositif pourrait vous intéresser ? et si oui, pourrions-nous travailler ce sujet ? Pourquoi ? Une monnaie locale citoyenne permet de relocaliser l'économie, de rendre les citoyens maîtres de leurs échanges, acteurs du fonctionnement de leur économie et libres d'en définir les valeurs. Ça incite à acheter localement chez des commerçants ou des producteurs acceptant ce type de démarche. »

Question : « En quoi cette monnaie peut-elle enrichir ? »

« La monnaie ne s’échangera que sur une zone définie, Verdun par exemple, on échange admettons 20 euros contre autant en valeur « monnaie locale » mais ses 20 ne s’échapperont pas de la zone de Verdun, puisqu’ils ne seront échangés qu’ici, contre la marchandise. Cela reste local, pas de Multinationale derrière, ni d’actionnaires à engraisser »

« Ce peut être une bonne alternative justement, un sujet à retenir dans justement ce que nous voulons faire de notre mouvement à nous. Ce thème-là est concret, ça me plait bien, moi ! Sur une soirée ? lors d’un débat… ? »

« Justement, puisque nous parlons d’argent… J’aimerais que l’on s’interroge également sur les pratiques bancaires actuelles. Nous travaillons, touchons un salaire, ou nos retraites, nos allocations avec une obligation d’avoir un compte Bancaire. Les coûts des différents mouvements, les frais pratiqués. Ce n’est pas anodin… J’ai lu que si l’on recherche bien, en cumulant tous les frais sur une année ça peut se chiffrer à des montants souvent exorbitants. 50 euros par mois, ça peut sembler peu… Mais pour les plus modestes, les plus fragilisés… ça fait 600 euros de moins tout de même… ? le cumul de tous les frais, les prélèvements, les virements… les cartes bancaires etc… il y a un moment on ne sait plus où on en est… Cette monnaie locale pourrait offrir un remède ? »

Léopoldine : « La monnaie locale ne peut palier les différences, elle peut être un outil mais en complémentarité, elle ne pourra remplacer un compte bancaire, le souci c’est que dans un premier temps, elle ne vise que des revenus assez élevés, des personnes qui ont un certain pouvoir d’achat. »

Suggestion : « Puisque le sujet semble intéresser, nous pourrions nous rassembler sur une commission Monnaie Locale ? »

A main levée, le oui l’emporte. Membres de cette commission autour de Léopoldine : Anne, Hubert et Pedro. Une personne vient de se joindre au groupe et demande le but de notre réunion, là, sous la pluie…explications, d’autres s’arrêtent. C’est l’avantage d’être là, dans la rue, souligne Anne.

« Avant nous votions pour une personne, un parti censé nous représenter, désormais on ne sait plus. Nos voix ne sont plus entendues. Ce que nous essayons de créer est difficile, difficile de reprendre la parole, même ensemble, réussir à de nouveau se faire entendre et respecter. Au niveau de Verdun, il y a bien des réunions du conseil municipal… ? Pourquoi ne pas y assister ? y aller tous ensemble, voir ? »

Un tout jeune homme : « Nous sommes là, de plusieurs communes, villages, c’est déjà une mini révolution de faire ça ! »

« Bonsoir, je fais partie d’une association Caritative, je suis vraiment déçue de ce qui se passe autour de nous. Ici, à Verdun, la population, une grande partie des gens s’est appauvrie et nous le ressentons. Certains n’osent pas le dire, le montrer. Ce qui se dit ici, c’est bien mais comment pourrons nous contrer, lutter ? Cette loi El Kohmri, à notre niveau, sur Verdun en particulier, hormis la fonction Publique, tous les autres, les ouvriers, les salariés, les contrats de plus en plus précaire. Là, ce soir, une grande partie d’entre nous a une vie assez correcte, comment associer les autres ? les plus précaires qui ont aussi et surement des choses à dire, faire entendre ? »

« Par rapport à ce que vient de dire Madame, ce qui me dérange un peu, hormis cette pluie, c’est que nous ne sommes pas centrés uniquement sur nous ! nous sommes, il me semble, ouvert aux autres. Ce qui est débattu ce soir c’est un peu ce dont nous souffrons le plus, la précarité, le rejet, l’intolérance, le repli sur soi… tous les sujets sont liés, à mon sens »

« Comment faire pour que d’autres personnes soient sensibilisées et nous rejoignent ? qu’elles osent expliquer leurs difficultés pour que nous puissions y trouver des solutions ? Aller dans les quartiers ? »

« Dans un premier temps, mieux vaudrait fidéliser les choses afin de ne pas nous éparpiller, nous démobiliser. Nous avons déjà à maintes reprises organisés des réunions Citoyenne, dans les quartiers, nous mettions des affichettes, faisions du tractage… Les gens de ces quartiers ne sont jamais, ou très peu venus. »

« C’est vrai, avec la Chorale nous avions offert un concert dans un des quartiers de Verdun, pensant que ça serait une petite fête sympa… Une Dame a ouvert sa fenêtre, mais pas un chat… ! nous avons chanté, entre nous ! »

Intervention syndicale pour rappeler les différentes manifestations, revenir sur le passage en force avec le 49-3

Création de 3 Commissions :

Rendez-vous fixé le Vendredi 20 Mai à 20h, quai de Londres au niveau du Jet d’eau.

Bonjour à toutes et tous. Le compte rendu prendra forme d’une petite synthèse car les derniers rendez-vous ont été émaillés d’un tas d’imprévus de toute sorte. Absences justifiées par nos obligations personnelles ou professionnelles, ce que tout un chacun peut comprendre.

L’actualité Meusienne bousculée par l’occupation du Bois de Mandres en Barrois, puis la brutale expulsion des militants et sympathisants ce jeudi 7 Juillet, vers 6h du matin. Toutes infos utiles sur les liens en bas du CR. Nous nous sommes donc retrouvés ce Vendredi vers 20h comme à l’habitude, au niveau du Jet d’eau du Quai de Londres à Verdun. Il faisait beau et c’était un réel plaisir de se revoir, pour certains(es) pas revus depuis un mois, plus ou moins. Pedro nous a rejoints pour nous proposer de le retrouver ensuite sur une Péniche amarrée en face, ou il donnait une petite représentation de ses talents d’Auteur-compositeur-interprète. Il est resté un moment à l’ouverture des discussions. 4 personnes n’étant jamais venues jusque-là se sont présenté, preuve que nous devons poursuivre dans la communication de l’existence de Nuit Debout Verdun.

Premier point évoqué : Bure et les récentes actualités avec un coup de gueule à relayer, repris par plusieurs d’entre les participants(es) aux débats.

· Ne pas focaliser nos « Nuit debout » uniquement sur ce sujet.

· Laisser place aux autres sujets qui tiennent à cœur,

· Poursuivre nos actions dans les commissions déjà en place,

· Ne pas culpabiliser celles et ceux que le sujet ne touche pas. Les conversations se sont tout de même cristallisées autour des derniers événements :

 · Les témoignages de celles et ceux présents,

· La distribution des tracts d’infos et des Affiches, L’une d’elle a été placardée sur le grillage Musiques et Terrasses, bien en vue.

Aux dernières nouvelles : La commission monnaie Locale (qui poursuit ses recherches et ses avancées), sera un temps en sommeil et reprendra fin Septembre. Vacances d’été obligent ainsi que d’autres impératifs de celles et ceux impliqués.

 La commission Actions a entamé quelques démarches pour la session « Incroyables Comestibles ». Les ateliers autour des bacs avaient rencontré un bel engouement. Les photos sont visibles sur la page FB Nuit Debout Verdun. Un « mur d’expressions » avait été initié le Vendredi 1er Juillet. Une corde tendue entre deux arbres sur le Quai de Londres, des feuilles de papier étaient à la disposition des passants qui pouvaient ainsi accrocher une phrase, un mot, un dessin. Le retour fut assez sympathique, d’après les personnes présente ce soir-là. Actuellement, plusieurs membres de la commission Action se relaient à Bure, en soutien aux militants du Bois de Mandres en Barrois. Un témoignage d’un Monsieur sur la Centrale de Cattenom ou au projet de création les gens alentours refusaient la centrale, puis maintenant s’opposent (pour certains) à la fermeture (emplois)…

La commission communication se recentre et Patricia a demandé à la rejoindre pour voir comment procéder pour la suite. Les débats ont ensuite porté sur comment faire prendre conscience aux personnes autour de nous des enjeux de tout ce qui se fait autour de nous ; Citoyens ! ça semble souvent complexe d’ouvrir le dialogue, les dialogues… établir une prise de conscience afin que plus de gens recherchent à savoir ce qui va les toucher à plus ou moins brèves échéances. Entendent d’autres points de vue que ce que les Médias distillent de contre-vérités. C’est tellement confortable de ne rien faire, rien savoir et rester passifs… De fil en aiguille nous en sommes venus à échanger autour de Pierre Rhabi et du mouvement Colibri, prônant « la décroissance » un retour aux sources en se contentant de ce qui nous est réellement indispensable et en se passant du superflu. Se rapprocher des autres, de la nature, en cultivant terre et différences humaines. La Sobriété Heureuse https://www.colibris-lemouvement.org/colibris/pierre-rabhi

Un Jeune homme a apporté son témoignage sur ses engagements, à 22 ans : Employé aux « espaces vert » des chantiers de l’ADAPEIM de Verdun. Il est bénévole dans plusieurs associations Verdunoises. Dès qu’il a un peu de temps libre il préfère apporter son aide que de flâner ou s’isoler dans son coin. Nous avons ensuite pas mal poursuivi en bavardages de nos ressentis à chacun, nos buts, nos envies, nos engagements particuliers. Pourquoi certains(es) ne regardent plus la télé ou n’en possède plus. Pourquoi certains(es) ne possèdent pas de portables dernières générations ou même basique. D’ordinateurs ou d’accès au net. Acte de résistance individuel, pour éviter de se voir imposer des images, des infos contre-vérités, des programmes abêtissants et creux. Garder un esprit sélectif. Même si pour certains(es) la télévision sert de fenêtre ouverte afin de rompre la solitude, pour combler un vide quand on est seul(e), isolé… Sarah, 16 ans a répondu aux questions des personnes présente lui demandant si pour une jeune de son âge, ce n’était pas trop gênant, comment se comportaient ses camarades en le sachant, etc…

De l’avis de toutes et tous, hier soir, ce fut un échange très enrichissant au sens le plus large et nous pensons que Nuit Debout c’est aussi cela : pouvoir parler, échanger nos vécus, nos difficultés, nos espoirs. Sans tabous ! Note importante : Le groupe présent a ensuite voté à l’unanimité l’idée de se retrouver un temps donné autour d’un projet collectif d’échanges, de troc et propositions de services. Initié par Patricia, Irène et Maud … Un pique-nique qui pourrait avoir lieu le 31 Juillet : « Troc de Trucs et S.E.L de la vie »

Rendez-vous a été repris pour le Vendredi 15 Juillet, 20h toujours au même emplacement : Quai de Londres, niveau du Jet d’eau. Nous nous sommes quittés vers 22h, un petit groupe a décidé de rejoindre la Péniche pour répondre à l’invitation de Pedro. Prendre un verre ensemble en écoutant quelques jolis textes. Ce fut un très beau moment, une pause réconfortante après certaines images violente en tête pour quelques-uns(es). A très bientôt donc N’hésitez pas à parler de nous autour de vous, à venir nombreux joindre votre parole à la nôtre afin d’échanger nos expériences.

Liens :

Toutes les infos au jour le jour pour Mandres :

 http://vmc.camp/

http://vmc.camp/2016/07/07/expulsion-de-la-foret-occupee-le-suivi-de-la-journee/

 http://sortirdunucleaire.org/?page=CIGEOinterpellezvosdeputes



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