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Rassemblement contre l'Etat policier, ses crimes, ses violences, sa répression

18 MAI 2016 – LE VIGAN

Les faits d’actualités et les témoignages ne manquent pas pour dénoncer les nombreux abus de la police lors de ses opérations de maintien de l’ordre, ses arrestations arbitraires, sa gestion violente du système carcéral et de rétention ou encore à l'encontre des réfugiés et migrants. Alors que ces dernières semaines ont été marquées par une escalade de la violence et de la répression policière, notamment à l’encontre des mouvements sociaux en opposition à la Loi Travail, le syndicat majoritaire de la police, Alliance, appelle à se rassembler place de la République, le mercredi 18 mai à 12h pour dénoncer…la « stigmatisation » et la « haine anti-flic ». Une initiative qui résonne comme une énième insulte dans les têtes de tous ceux qui, bien avant que la France ne découvre la dangerosité et l’arbitraire des pratiques policières, subissaient déjà de manière systémique et systématique contrôles au faciès, pressions, violences et abus. Combien de crânes ouverts et autres blessures graves, d’hospitalisations comme de points de suture, de tirs de flashballs, d’insultes, de menaces, d’arrestations jusque devant les lycées, de gardes à vue et de procès, avant que nous ne cessions de tolérer cela ? Indissociable du contexte de l’état d’urgence qui permet notamment l’usage de moyens extraordinaires, les interventions violentes des forces de police contre les manifestant-es révèlent une politique répressive délibérée et ayant pour objectif de briser le mouvement social. Avec tout un arsenal d'armes non-létales, grenades lacrymogènes, gazages, charges et matraquages systématiques, tirs au lanceur de balles de défenses, de flashballs ou grenades de désencerclement, tentatives de division des cortèges, tout est fait pour réprimer et intimider. Partout en France, des centaines d’interpellations ont en effet eu lieu, conduisant très souvent à des peines de justice sévères, comme par exemple la mise en examen d'un lycéen pour tentative d'homicide sur un policier il y a quelques jours. Face aux policiers qui insultent frappent et/ou abusent, les blessés et les familles de victimes n’ont aucun recours effectif. Les policiers, en toute impunité, restent à l’abri des poursuites et sont donc confortés dans l’idée que leur violence est légitime. Non-lieux, absences d’enquêtes indépendantes et impartiales, procédures interminables et relaxes des policiers incriminés constituent la norme. Le terme « bavure » pour désigner les crimes policiers, alimente l’idée que ceux-ci ne seraient qu’accidentels, exceptionnels. Ils sont au contraire le résultat des politiques racistes et sécuritaires menées par les gouvernements successifs. La criminalisation de l’ensemble des mouvements sociaux montre que toute forme de résistance sera durement réprimée. L’augmentation des assignations à résidence, des peines pour outrage et rébellion et des perquisitions ou encore la menace de déchéance de la nationalité indiquent clairement le tournant répressif dans lequel le pouvoir engage la société. Au delà de la dénonciation de cette manifestation policière immonde et des armes dites non-létales, nous condamnons ce mode de gestion par la terreur, affirmons notre solidarité avec les blessés, les inculpé-es et les divers collectifs de luttes à travers la France et appelons à se rassembler pour lutter contre l'Etat policier, sa répression et son impunité.

NE NOUS LAISSONS PAS GOUVERNER PAR LA PEUR FACE A L’ETAT POLICIER, LEGITIME DEFIANCE ICI ET AILLEURS, HIER ET DEMAIN, LA SOLIDARITE EST NOTRE ARME ORGANISONS-NOUS ET RESISTONS ENSEMBLE NON A LA REFORME REGRESSIVE DU CODE DU TRAVAIL ET AU 49.3


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