Bienvenue sur le wiki de Nuit debout, nous sommes le 2982 mars.




Villes/Paris/Manifeste

De NuitDebout
< Villes‎ | Paris(Redirigé depuis Villes/Paris/manifeste)
Aller à : navigation, rechercher

La commission manifeste a pour but d'écrire un texte synthétique explicitant ce qu'est #NuitDebout, ses modalités, et ses visées. Le texte est aussi un appel à rejoindre le mouvement. Il ne concernera que la #NuitDeboutParis. La commission manifeste consulte les autres commissions (écologie, économie, cahiers d'exigence, etc.) pour que le texte soit le plus représentatif des idées de #NuitsDebout. Nous avons déjà soumis à l'Assemblée générale la première moitié du texte, puis le 26 juin 2016 la première version complète du texte.

Fonctionnement[modifier | modifier le wikicode]

Réunions[modifier | modifier le wikicode]

Où et quand ?
La commission est pour le moment dissoute. Le texte produit passe par la coordinations des commissions.
Comptes rendus

- La commission manifeste s'est réunie le 19 avril : les idées essentielles sont répertoriées, et le plan du texte décidé. Nous nous heurtions à un problème de méthode : comment écrire collectivement un texte ? Nous avons trouvé une solution imparfaite. Dans un googledoc, nous écrivons les titres et sous-titres du plan que nous avons choisi. Dans chacune de ces parties, nous insérons un tableau à trois entrées. Le texte est ensuite écrit de façon contributive. Il est imprimé et débattu sur la place de la République.

- La commission manifeste s'est réunie le 20 avril : nous avons développé le plan du manifeste. Il reste à ce que chacun contribue à élaborer son contenu, sur le googledoc.

- La commission manifeste s'est réunie le 21 avril : nous avons corrigé la première partie de notre premier jet en laissant quelques points sensibles en suspens.

- La commission manifeste s'est réunie le 22 avril : nous avons écrit un premier jet du manifeste dont la première moitié a été soumis à l'Assemblée générale. Le texte semble avoir été bien reçu. Nous publions sur le wiki cette première moitié.

- La commission manifeste s'est réunie le 23 avril : nous avons recorrigé la première moitié et largement avancé jusqu'à aboutir, presque, à une première version complète du manifeste. Ci-dessous, la version à jour au 23/04/2016. Nous avons lu et synthétisé le travail de la commission écologie pour amorcer notre travail sur ce point. Il nous manque la participation de la commission éducation que nous avons joint pour recevoir sa contribution.

- La commission manifeste s'est réunie le 26 avril : une nouvelle structure a été proposée comme base de travail en se basant sur le texte actuel. Nous avions constaté un manque de cohérence dans l'enchaînement des idées. Il était donc nécessaire de repartir d'une base plus claire afin de construire un texte. La structure a été débattue et approuvée. 5 axes ont été dégagés : 1-Définition du mouvement, 2-Démocratie, 3-Économie, 4-Écologie, 5-Appel(=conclusion). Les éléments du premier texte ont été regroupées dans ces différentes catégories. Chacun-e est maintenant appelé-e à proposer un texte en se basant sur ces différentes idées. Il/elle pourra proposer de nouvelles idées dans son propre texte. Le nouveau document est hébergé sur un nouveau Google Docs. Le lien vers l'ancien texte est présent dans ce nouveau document. L'objectif pour la prochaine réunion est de proposer des textes sur les différents points évoqués. N'hésitez pas à commenter vos contributions si vous ne pouvez venir aux réunions de la commission.

- La commission a eu des difficultés à se réunir à nouveau après la manifestation du 1er avril 2016, cependant le travail est arrivé à terme. Le texte a été présenté en assemblée de coordination le 26 juin 2016.




Rechargez la page pour afficher votre compte-rendu. S'il n'apparait pas automatiquement, listez le manuellement (aide).

Outil de travail[modifier | modifier le wikicode]

La rédaction du texte est menée de façon collaborative au travers d'un document partagé disponible à cette adresse.

Afin de respecter le travail des autres utilisateurs, il convient de respecter quelques règles d'édition. Il est préférable d'insérer un texte entre parenthèse ou dans une couleur spécifique si un complément ou une modification est nécessaire. L'outil permet également l'insertion de commentaires afin de lancer une discussion autour d'un point précis.

Manifeste de la #NuitDeboutParis – premier jet -[modifier | modifier le wikicode]

1. Qu'est-ce que Nuitdebout ?

Nuit Debout (ND) est un mouvement citoyen de convergence des luttes et de ré-appropriation du Politique, autrement dit des affaires publiques. Elle est née du sentiment de révolte inspiré à tant de personnes par le projet de loi “Travail” El-Khomri “et son monde”. Le fatalisme ambiant laisse désormais place à la détermination et à la révolte organisée.

ND réunit, par des liens de solidarité et par des débats démocratiques, toutes celles et ceux qui désirent une alternative à l’hégémonie idéologique actuelle qui produit de plus en plus de précaires et de laissés-pour-compte. Nous renouons donc des liens face à un pouvoir qui nous isole dans la passivité et le consumérisme.

Elle soutient les luttes syndicales, salariales et associatives. Son ouverture d’esprit n’est limitée que par la nécessité de garantir la cohérence des luttes en présence et la protection de ses espaces de résistance. En effet, ND vise à l’instauration de rapports de force pour remettre en cause la loi El-Khomri mais ne s’arrêtera pas à son retrait. Elle occupe l’espace publique pour inventer des modalités de luttes contre toutes les injustices causées par un capitalisme néo-libéral destructeur et à bout de souffle qui produit méthodiquement et naturellement une casse sociale insoutenable.

ND fait ainsi appel à tout un chacun, quelle que soit son origine sociale et géographique. Nous nous révoltons contre un système qui segmente la société et qui exclut les plus fragiles d’entre nous : les réfugiés, les migrants, les SDF-nomades, les mal logés, les handicapés, les personnes âgées ou malades, la folie, etc. Notre mouvement se bat avec eux pour la défense de leurs droits. Bien plus encore, une attention particulière est donnée à l’effacement de toutes les formes de dominations dans notre fonctionnement, qu’elles soient sociales, genrées, racisées, liées au handicap ou à la sexualité.

À cette fin, chacun est invité à venir faire l’expérience de la démocratie directe et de la libre expression dans une structure horizontale, autrement dit qui ne reconnaît pas de chefs, et ne dépend d’aucune organisation politique.

Le mouvement se concrétise à travers des commissions thématiques qui s’organisent librement selon les besoins et intérêts des participants et en totale transparence. Le partage de ces expériences de tout horizon donne naissance à des initiatives citoyennes originales et puissantes.

Des Assemblées citoyennes publiques et régulières accordent aux commissions un temps pour soumettre leur travail suite à quoi chaque individu peut s’inscrire pour prendre la parole. La ND s’arme politiquement en organisant débats, projections, concerts, et conférences. Elle se nourrit d’un feu artistique permanent que les poètes, danseurs, musiciens, acteurs, dessinateurs et autres artistes viennent attiser.

Ce foisonnement d’idées et cette expérience laisse place à une critique réflexive à l’égard de notre propre fonctionnement nous a conduit à remettre en question les institutions françaises.


2. Démocratie

Pour Nuit Debout, est démocratique une société qui se reconnaît plurielle et divisée, en sorte qu’elle associe également chaque citoyen dans l’expression de ses contradictions, et dans la mise au débat aboutissant à la prise de décision.

L’idéologie actuellement dominante, en France mais aussi au sein de l’Union européenne (UE), martèle ses idées néo-libérales comme des évidences nécessaires (austérité, croissance, dérégulation, privatisation, flexibilisation, etc), témoignant ainsi de l’absence totale de pluralisme réel. l’UE est devenue une source de réglementations déterminante pour l’économie financière et réelle, alors qu’elle se fonde sur des traités qui n’ont pas été ratifiés de façon démocratique, voire même antidémocratique si l’on considère le traité dit “constitutionnel” qui a été rejeté par le peuple, puis repris sans référendum par le traité de Lisbonne en 2007.

L’absence de considération pour le peuple a produit un abstentionnisme ahurissant qui démontre le caractère non-représentatif de nos dirigeants. Même quand une décision politique est prise à l’encontre de la volonté générale et s’avère contraire au programme de l’élu, ce dernier ne peut pas véritablement être révoqué. Rien ne le contraint à être fidèle à ses promesses électorales et à sa mission d’intérêt général.

La classe politique est globalement constituée d’une oligarchie qui ne réalise d’aucune manière l’égalité homme-femme, ni ne représente la diversité sociale.

Son activité médiatique est largement factice. Elle ne fait que relayer une pensée dominante au travers des “grands” médias qui se trouvent sous la coupe du pouvoir de l’argent : la quasi totalité des productions journalistiques françaises appartient à une poignet de milliardaires proches du pouvoir. Ces conflits d’intérêts empêchent les médias de jouer leur rôle de contre-pouvoirs. Journaliste sans frontière a classé la France 38ème au classement mondial de la liberté de la presse 2015. Nous constatons que dans la majorité des débats publics, les opinions dissidentes y sont ignorées ou attaquées, à l’instar des lanceurs d’alerte qui sont dénoncés et traînés en justice. Ces liens incestueux engendrent une propagande omniprésente, ainsi que la mise en avant d’une politique-spectacle appauvrissant le débat public et accentuant la personnification des débats. L’un des avatars de cette facticité est l’utilisation de sondage en lieu et place de la consultation du peuple. Ce paysage politique d’une grande vacuité est à l’image de ce que le marketing déverse dans les esprits, abreuvant les individus de publicités et façonnant ainsi une domination culturelle, autrement dit des individus baignant dans l’obéissance aux injonctions consuméristes.

La parole du peuple rencontre un mépris élitiste de la part des gouvernants. Ils ont dans l’idée que le peuple est composé d’ignorants qui ne sauraient saisir les tenants et aboutissants de leurs réformes et qu’il faut “faire de la pédagogie” pour ces masses stupides. Le dialogue social est donc factice lui aussi, unilatéral, méprisant, et violent. Quand le peuple se soulève, il subit un autoritarisme terrible : violences policières, abus d’état d’urgence, décrets passés en pleine nuit, abus de l’article 49-3 de la constitution, restriction voire interdiction du droit de manifester, etc.

C’est en remettant en cause l’idéologie dominante que nous pourrons solutionner ce qu’elle a apporté de néfaste. On ne peut pas demander à ceux qui perpétuent nos problèmes de les résoudre. ND s’astreint donc à une prise de recul pour déconstruire nos représentations, afin que les idées exclues reviennent au cœur du débat public.

Nous affirmons la nécessité d'en finir avec la représentativité oligarchique actuelle pour redonner une souveraineté réelle au peuple à tous les niveaux de la vie politique, locaux, nationaux et transnationaux.

La solution pour l’essentiel est de  favoriser la participation active de chacun à une mise au débat réelle des questions d’intérêt général. L’instrument qui concrétisera cet idéal est une nouvelle constitution que des ateliers ouverts à tous, soutenus par le tissu associatif, s’entraînent à écrire, tout en réfléchissant aux conditions de sa réalisation future, pour le peuple et par le peuple. Nous devrons absolument repenser l’équilibre et l’indépendance des pouvoirs, et plus généralement empêcher les conflits d’intérêt et toute autre source de corruption et d’aveuglement !

L’expérimentation de la démocratie directe éveille en chacun de nous un élan de motivation, la joie de partager solidairement l’expression des désirs individuels et collectifs. Cet idéal demeure incompatible avec le modèle économique néo-libéral qui ne promeut que les intérêts de l’argent et la puissance des lobbys économiques, médiatiques et industriels, qui produisent une gangrène corruptrice au sein des institutions de l’État.

3. Économie

À qui profite ce modèle économique globalisé qui verrouille tout changement et se rend lui-même nécessaire ? ND constate que la recherche de la croissance et du profit financier à tout prix, qui constituent l’alpha et l’oméga de nos sociétés, ne profitent qu’à une extrême minorité justement nommée “les 1%”, et maintient dans la pauvreté et la précarité des pans entiers de la population mondiale.

Cette société de marché et de mise en concurrence entraîne une guerre économique sans fin “de tous contre tous”, à l’échelle individuelle sur le marché du travail, comme à l’échelle collective puisque la compétitivité internationale débridée est source de conflits économiques et militaires, et de dumping social.

ND affirme la nécessité pour l’économie de retrouver sa place au sain des sciences sociales, c’est à dire au service du débat politique. Nous remettons en cause les fondements de ce rationalisme économique qui fait de l’humain une ressource humaine, sans émotion, quantifiable, évaluable, pilotable, et vouée uniquement à être toujours plus efficace et concurrentielle. Cette logique implacable est pourtant à l’origine des crises qu’elle prétend combattre : crises bancaires transformées en crise de la dette, chômage à cause des délocalisations au profit des actionnaires, etc. Derrière ces événements terribles et rendus banaux, on trouve des drames humains et des régions entières sinistrées.

Comment une république peut-elle se prétendre un tant soit peu sociale si elle ne garantit même pas des conditions de subsistance dignes à chacun de se citoyens ? L’action de l’État tout comme l’action entrepreneuriale doit être jugée au regard de son intérêt social, et non au regard du seul profits des actionnaires ! La recherche du profit ne doit pas être la matrice des décisions économiques.

Cette course infinie à la croissance dans un monde fini s’affranchit totalement d’une réflexion commune et nécessaire sur le « quoi et comment produire ? », et ce au nom d’un idéal fallacieux et stupide qui voudrait faire croire que chacun pourrait, par ses efforts, “réussir” et rejoindre “l’élite”.

Nous devons donc remettre en cause les mythes du modèle économique actuel.

Nous affirmons qu’il faut remettre en cause la propriété lucrative des moyens de production en favorisant par exemple la copropriété d'usage des moyens de production, la transparence et le contrôle des activités de direction de l’entreprise.

Nous devons aussi mettre un terme à la confusion entre le travail réel et son évaluation. Cette pratique est fondée sur l’idée que tout doit être quantifié, ce qui relève du scientisme, pour donner une justification technique soit disant scientifique à diverses décisions. Au contraire, nous devrions surtout fonder nos décisions sur des rapports humains de confiance, et non sur une telle technocratie !

Notre société actuelle attribue une valeur à ce que produisent les individus à partir de critères arbitraires. Nous devons repenser le travail et la valeur de ce que produisent réellement les individus. Il est inadmissible qu’un actionnaire, qui ne travaille pas, touche les fruits disproportionnés de sa propriété lucrative quand une ouvrière sue sang et eau pour obtenir un SMIC !

Le travail ne doit plus être fondé sur un rapport de domination. Chaque individu devra percevoir une ressource financière permettant des conditions de vie dignes, consistant a minima en un logement, de quoi se nourrir, se vêtir et d’accéder à des éléments matériels tels que l’internet. Nous conduisons donc une réflexion à partir de différentes idées, notamment celle d’un “salaire inconditionnel” (Bernard Friot) ou sur le modèle de valorisation du travail fondé sur le statut des intermittents du spectacle (Bernard Stiegler). Le chantage à l’emploi doit cesser ! Les politiques actuelles ne permettront au chômage de se résorber qu’à travers plus de précarité. Depuis trente ans, seule la réduction du temps de travail hebdomadaire - qui permet son partage - a eu un effet sensible sur l’emploi. La disparition de certains emplois pénibles du fait de l’évolution technologique est à applaudir, en le considérant comme une libération. Il faut ainsi subvertir notre rapport au travail, et dénouer autant que possible le lien entre emploi et salaire.

Reprendre le contrôle sur le monde économique nécessite de retrouver notre souveraineté populaire. Des traités de libre échange internationaux comme le TAFTA ou le CETA sont négociés dans l’ombre et sans contrôle démocratique alors qu’ils ont de graves répercussions sur nos activités économique et dont la mise en place aurait quantités d’effets néfastes tant au niveau humain qu’écologique. ND se positionne donc pour un rejet total de ces traités.

De même avec la ratification de traités européens à valeur quasi-constitutionnelle, des questions essentielles ont été retirées du débat démocratique : le statut de la BCE, le financement des déficits, le régime des dettes, la circulation des capitaux, etc. Pourtant ces questions touchent au moyen de financement de la politique ! Peut-on envisager, aujourd’hui, que l’Europe ait des institutions démocratiques sur ces éléments cruciaux ? Il faudrait alors modifier ces traités et créer un Parlement de l’euro. Or, les conditions d’existence politique de ces institutions n’existent pas. Pour retrouver les moyens de financement de nos politiques, il faudra porter une réflexion sur la sortie de l’UE.

La remise en cause de ce système économique est de toutes façons rendue impérative par la nécessité de d’arrêter la destruction des fondements écologiques de notre monde et de nos sociétés. Nous devons concrétiser une vision écologique et durable de notre société.

4. Écologie

Quel est l’intérêt de réaliser une démocratie satisfaisante si le capitalisme abîme la Terre au point de mettre l’humanité en guerre et en exode, et face à notre propre extinction de masse ?

ND remet en cause le mode de vie hyperconsumériste qui n’est plus soutenable et propose d’implémenter un système plus respectueux du collectif et de la qualité des rapports sociaux. Il est donc nécessaire de mettre au placard la recherche d’une croissance éternelle. Il est devenu urgent de commencer à fonder notre société sur d’autres modèles de consommation qui ne sont pas basés sur l’épuisement des ressources naturelles.

Nous pouvons modifier nos modes de consommation, en faisant plus de trocs, en partageant plus (moyens de transport), et en recyclant mieux. La viabilité à long terme doit être le principal critère pour la mise en place de tout projet industriel, financier, ou d’infrastructure.

Il faut donc mettre fin aussi vite que possible à l’obsolescence programmée, et à l’omniprésence de la publicité qui pousse au consumérisme.

Nous contestons la mise en oeuvre de grands projets publics pour lesquels l’impact sur l’environnement n’est pas pris en considération, tel l’aéroport de Notre-Dame-Des-Landes, ou le barrage de Sivens. La viabilité écologique de tout projet de construction, public ou privé, doit être un préalable fondamental, en envisageant ses effets à long terme.

ND réaffirme la nécessité d’une transition énergétique rapide vers le renouvelable, qui passe aussi par la réduction de notre consommation afin de limiter notre impact sur le climat. La réglementation s’est adaptée au marché et les réponses actuelles à la crise écologique se limitent à la promotion d’une “croissance verte” qui transforme la nature en une entreprise géante, productrice de services, contrôlée par quelques firmes et fonds financiers. Payer le droit de polluer n’est en rien une solution durable. On constate des dérives similaires du fait de la privatisation de la nature, notamment dans la gestion de l’eau. Les droits des populations et de la Terre sont niés.

Nous demandons l’interdiction de la spéculation sur les denrées alimentaires, et l’interdiction de l’accaparement des terres agricoles par les États, les sociétés privées et l’agro-industrie.

Le productivisme c’est aussi la surpêche et la disparition des poissons. Nous devons lutter contre les flottes industrielles et leurs filets dérivants pour restaurer les ressources halieutiques…

Nous soutenons également une agriculture respectueuse de notre environnement, promouvant la mise en place de les techniques “nouvelles”, telles la permaculture, fonctionnant en circuits courts, c’est-à-dire avec un foisonnement de productions locales proches du consommateur. Nous souhaitons mettre en place une agriculture qui bannit l'élevage intensif, polluant, imposant sur le marché ses produits nocifs pour la santé et tachés de souffrances animales.

L'air, la terre, la mer sont des biens communs qui ne doivent pas être privatisés par quelques uns. Nous exigeons donc : la gestion publique et citoyenne de l'eau, l'interdiction de la brevetabilité du vivant, le soutien aux luttes des peuples indigènes contre l'extractivisme, l’audit et la reconnaissance de la dette écologique.

Pour répondre à tous ces défis, la question écologique doit être traitée à toutes les échelles, locale, nationale et bien entendu internationale.

5. L'appel

ND lance un appel à faire converger nos luttes toutes interdépendantes, sans prise en compte des frontières, et quelque soit leurs natures ! Peuple de tous les pays, tenez vous debout, et ensemble nouons les liens permettant à nos sociétés d’évoluer sous un jour nouveau ! Nous construirons une société où il fait mieux vivre hors de la tyrannie de l’hégémonie politique et consumériste. Agissons de façon altruiste avec les précaires, avec nos camarades des banlieues, avec les immigrés et tous les autres laissés pour compte ! Car transformer le monde et notre avenir, c’est l’affaire tous !

Passons de la peur à la solidarité avec ceux qui sont dans la précarité et le besoin ! De la compétition féroce à la coopération ! De la corruption et des lobbies à l’intérêt général ! Du pouvoir du fric à la démocratie !

Contact[modifier | modifier le wikicode]

Actualité[modifier | modifier le wikicode]