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Économie politique

De NuitDebout
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La commission économie politique, débat économique , propositions économique a pour but de légitimer la parole des "non experts" sur ces questions, de leur permettre de se réapproprier les propositions économiques qui impactent leur vie de tous les jours.

L'objectif de la commission économie est de permettre l'élaboration du programme économique de Nuit Debout Paris. Les participants débattent dans le but de s'accorder sur des propositions qui sont ensuite amenées à l'Assemblée Générale de Nuit debout, chaque dimanche. Il est important de dire que la commission économie vise à la réappropriation citoyenne du débat économique, actuellement verrouillé par des politiques et des experts. Tout le monde peut s'exprimer à la même mesure et les diplômés ou experts n'ont pas un temps de parole plus long que les autres.

Fonctionnement

  • 1) La commission se regroupe et discute d'économie, propose, débat.
  • 2) Toute personne voulant participer à l'organisation de la commission devient référente exactement au même titre que les autres.
  • 3) Retranscription des échanges accessibles sur la page facebook et par mail après contact de votre part avec la commission.
  • 4) Mise en débat ouvert avec sondages (pas seulement oui /non ... car votre avis ne se résume pas à ça) sur la page facebook (pour l'instant).
  • 5) Mise en avant des propositions et des argumentations contradictoires autour de celles-ci à l'assemblée générale.

Réunions

Lieu de réunion sur la place de la République

Où ?

Place de la République, côté avenue de la République (à droite de la place quand on vient du sud, voir le plan ci-contre). A côté du bâtiment rouge de la mairie de Paris.

Quand ?

Jusqu'à présent tous les jours de la semaine à partir de 17 h 30 jusqu'à 19 h 30, sauf le dimanche (jour de restitution éventuelle de propositions à l'assemblée populaire).

Comptes rendus
11 avril 201612 avril 201613 avril 2016
14 avril 201615 avril 201616 avril 2016
18 avril 201619 avril 201620 avril 2016
21 avril 201622 avril 20162 mai 2016
3 juin 20163 mai 20165 mai 2016
7 avril 20168 avril 20169 mai 2016



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Outils

  • Organisation des réunions des référents : doodle
  • Site de stockage des documents volumineux (dropbox ?)
  • Forum de discussion (à trouver)
  • Logiciel de vote (si nécessaire)

Contact

Actualité

[THÈME DE LA SEMAINE COMMENÇANT LE 30 MAI] Le thème de cette semaine est le Chômage. En raison de l'AG thématique démocratie mercredi 1er juin de 18h à 20h et des conditions météorologiques, il débuterra jeudi 2 juin à 17h30 !

[THÈME DE LA SEMAINE COMMENÇANT LE 23 MAI] Pour préparer la journée du 28 sur le thème "ségrégation spatiale et capitalisme" nous allons attaquer les mécanismes de marché qui créent de la segregation, des discriminations ethniques, sociales ou spaciales.

[THÈME DE LA SEMAINE COMMENÇANT LE 16 MAI] Nous avons réussis à faire 3 jours sur la Dette mais 49.3 oblige nous avons reporté ce thème pour une semaine ultèrieure

[THÈME DE LA SEMAINE COMMENÇANT LE 9 MAI] Nous avons fais une synthèses des 4 semaines de débat commencés le 7 avril.On la fini en ce moment (23/05) et on vous la balance bientôt sur le wiki.

[THÈME DE LA SEMAINE COMMENÇANT LE 2 MAI] Conformément aux résultats du sondage du thème de la semaine, nous parlerons en première partie des réunions de la commission de "Europe, libre échange et marchés", rester ou non dans la monnaie commune, dans l'union européeenne? sortir?souveraineté monétaire et budgétaire? Pour faire quoi? comment reconstruire de l'international sur de nouvelles bases? Changer l'Europe de l'intèrieur?

[THÈME DE LA SEMAINE COMMENÇANT LE 18 AVRIL] Conformément aux résultats du sondage du thème de la semaine, nous parlerons en première partie des réunions de la commission de "Comment se réapproprier l'économie", c'est-à-dire les différentes mesures permettant à la population et à ceux qui travaillent de se réapproprier leurs entreprises. Généralisation de l'économie coopérative ? Intervention de l'Etat ? Extension du poids des comités d'entreprise ? Syndicalisme ?

Débats économiques

Ressources faciles d'accès pour se familiariser avec l'économie

Articles

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Thème économistes contemporains
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Ressources pour aller plus loin sur les sujets débattus

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Thème média
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Bandes-dessinées

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Thème salaire à vie
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Thème la crise économique
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Thème gestion alternative des entreprises
Thème travail
Sociologie

Radio

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Thème décroissance
Thème salariat 
Thème Gestion alternative des entreprises

Propositions

Propositions à débattre en commission

Propositions de la commission pour l'assemblée générale

  • Proposition de texte de positionnement contre la loi Travail pour l’Assemblée des Propositions du 8 mai 2016

Commission économie #NuitDebout Paris·dimanche 8 mai 2016

Texte issu des discussions de la commission et d'une réécriture collective sur internet.

"Message aux gouvernements successifs : Vous affirmez que nos conquis sociaux et nos salaires représentent un coût qui réduit la profitabilité des entreprises, donc l’embauche des travailleurs salariés. Même si c’était prouvé, ce qui n’est pas encore le cas, nous n’acceptons pas ce système qui nous propose de choisir librement entre chômage et précarité. Toute démocratie dans ce cadre, tout referendum d’entreprise dans ce cadre est un choix qui n’en est pas un. Demandez aux employés de Smart ou de Goodyear s'ils se sont sentis libres lorsque leurs dirigeants leur ont imposé sous menace de licenciement de travailler 39heures payées 37. Dans votre système nous sommes perdants à chaque fois ! L’Allemagne a peut être, suite à des réformes de ce type ramené son taux de chômage à 5% mais cela s’est fait en contrepartie d’une explosion du taux de pauvreté de sa population. Et que dire de l’Italie et de l’Espagne ! Cette loi dite loi Travail, en inversant la hiérarchie des normes, en faisant passer l’accord d’entreprise ou de branche devant le Code du Travail, va dans le sens d’une perte de pouvoir des citoyens face aux dirigeants d’entreprise. De plus, cette inversion va importer au sein des entreprises françaises le dumping social et la mise en concurrence qui déjà mettent sous pression les travailleurs au niveau international. Nous ne voulons plus de ce chantage à la concurrence qui sert de prétexte à tous les reculs de nos droits. Vous nous parlez de revaloriser la valeur travail mais le seul effet de ce type de réformes que l’on perçoit est l’appauvrissement des travailleurs. D’autres modèles existent (salaire à vie, revenu de base, libre association, coopératives…etc) et prouvent qu'une autre façon de travailler ensemble est possible. Pour ces raisons la commission économie politique, débat économique et propositions économiques propose à l’Assemblée Populaire de Nuit Debout Paris de se positionner contre la loi El Khomri MAIS également contre toute loi nous proposant de choisir la précarité au nom de la lutte contre le chômage. Nous positionner clairement contre la loi Travail n'est qu'un début : nous travaillons désormais à des propositions et alternatives pour que nos conditions de vie ne soient plus seulement réglées à l'aune de vos profits. Le travail, c’est notre travail : nous voulons réfléchir et nous prononcer sur ses règles !"

  • Appel à la démocratie - Texte amendé et adopté par la commission économie politique le 11 mai 2016

Cet appel a été élaboré par la commission économie politique, il a été discuté et amendé durant plus de deux heures et adopté à l’unanimité le mercredi 11 mai à 20 h. Il sera proposé à l’Assemblée Générale de Nuit Debout le 12 mai lors de la délocalisation devant l’Assemblée Nationale.

Nous y voila. Le gouvernement a décidé d'avoir recours a l'article 49-3 de la constitution. Coincé entre sa volonté de briser le code du travail, pour la reforme duquel il n'a pas été élu, et le peuple qui se lève pour défendre ses droits.

Cette décision constitue une insulte à la représentation nationale très imparfaite que constitue l’Assemblée. Plus grave, c'est une insulte adressée à la volonté du peuple qui refuse majoritairement ce projet, et dont une partie occupe la rue et exprime ce rejet.

Nous ne pouvons plus accepter cette mise à l'écart de la population dans la politique, nous ne pouvons plus accepter l'accaparement de la politique par une oligarchie, nous n'acceptons plus le fonctionnement de cette pseudo démocratie représentative qui n'est ni plus ni moins qu'une aristocratie électorale.

Nous demandons donc solennellement un référendum décisionnaire sur ce projet de loi et nous appelons à un processus de réécriture de la constitution permettant d'instaurer une réelle démocratie en France.

Place de la République, Paris, le 11 mai 2016

Lien Facebook

  • Les histoires d'amour finissent mal... en grève générale

Texte écrit collectivement aux commissions du 19 et 20 mai puis lu à l'AG de séparation du MEDEF et de l'état le 20 mai.

"J'aime l'entreprise" a déclaré notre Premier Ministre Manuel Valls,

"Les chefs d'entreprise ont besoin de preuves d'amour" lui a répondu le patron de la CGPME, Jean François Roubaud.

Malgré la réponse de la CGPME, le gouvernement a préféré marier l'Etat au MEDEF, cette organisation de petite vertu, un peu libertine sur les bords, qui a vu passer dans son lit chacun des gouvernements successifs.

Sa dernière conquête, le gouvernement socialiste, qui s'est employé depuis 4 ans à consommer un peu plus ce mariage entre le MEDEF et l'Etat, dans la promesse sans cesse renouvelée de s'aimer et de s'enrichir (hmm... de se chérir pardon) pour leur meilleur et pour notre pire. Cette union s'est faite sur la base de promesses de la part du MEDEF, des avances bien séduisantes à première vue.

Le MEDEF avait promis, le coeur palpitant à gauche et les yeux dans les yeux :

- la création d'un million d'emplois

- l'investissement dans la recherche

- ou encore le développement de la formation.

Notre gouvernement frivole, tombé sous le charme du MEDEF, lui a apporté en dot :

- 27 milliards de crédit d'impôt avec le CICE

- 30 milliards de baisse de cotisations sociales patronales avec le Pacte de responsabilité.

Mais patatras patronat... ce qui devait arriver arriva ! La consanguinité des mariés donna lieux à des rejetons dégénérés.

Au summum de cette idylle sont donc nés Emmanuel, François et Myriam et avec eux les lois Macro, Rebsamen, et la petite dernière, sans doute la plus tordue de toutes, la loi El Khomri.

La petite Myriam tient des propres des plus délirants, elle affirme que nos conquis sociaux et nos salaires représentent un coût qui réduit la profitabilité des entreprises et dont l'embauche des travailleurs salariés. Même si c'était prouvé, ce qui n'est pas encore le cas, nous n'acceptons pas ce chantage entre chômage et précarité.

Toute démocratie, tout référendum d'entreprise dans ce cadre est un choix qui n'en est pas un. Demandez aux employés de Smart ou de Goodyear s'ils se sont sentis libres lorsque leurs dirigeants leur ont imposé sous menace de licenciement de travailler 39 heures payées 37. Dans leur système nous sommes perdants à chaque fois !

L'Allemagne a peut être, suite à des réformes de ce type, ramené son taux de chômage à 5% mais cela s'est fait en contrepartie d'une explosion du taux de pauvreté de sa population. Il y a aujourd'hui bien plus de travailleurs pauvres en Allemagne qu'en France.

Cette loi dite travail, en inversant la hiérarchie des normes, en faisant passer l'accord d'entreprise ou de branche devant le Code du travail, accentue la perte de pouvoir des travailleurs face aux dirigeants d'entreprise dont le fer de lance est le MEDEF.

De plus, cette inversion va importer entre les entreprises françaises le dumping social et la mise en concurrence qui mettent déjà sous pression les travailleurs au niveau international. Nous ne voulons plus de ce chantage à la concurrence qui sert de pretexte au recul de tous nos droits.

La loi El Khomri nous parle de revaloriser la valeur travail mais le seul effet de ce type de réformes que l'on perçoit est l'appauvrissement des travailleurs. D'autres modèles existent pourtant (salaire à vie, revenu de base, libre association, coopératives, ... et prouvent qu'une autre façon de travailler ensemble est possible. Pour ces raisons, nous nous positionnons contre la loi El Khomri mais également contre toute loi nous proposant de choisir la précarité au nom de la lutte contre le chômage.

Nous condamnons ces cadeaux qui détruisent notre modèle social et se concrétisent par exemple par une augmentation de 23% des dividendes l'année dernière.

Nous regrettons que ces investissements fructifient encore le capital plutôt que d'être reversés aux citoyens.

Nous rejetons ces lois qui aggravent notre subordination, affaiblissent les contre pouvoirs, facilitent les licenciements et précarisent les travailleurs et les travailleuses.

Ces constats posés, nous demandons l'annulation de cette union entre le MEDEF et l'Etat.

Si quelqu'un s'y oppose qu'il parle maintenant ou se taise à jamais !